Aujourd’hui, le personnel administratif et de soutien de l’Université du Cap-Breton (CBU) a ratifié l’offre de l’employeur. Du coup, il écarte la possibilité de moyens de pression. Ces employé(e)s sont membres du SCFP 3131.
L’entente de trois ans comprend des augmentations de salaire de 4,15 % la première année, 2 % la deuxième et 2,25 % la dernière. De plus, tous les membres bénéficieront d’une nouvelle plage salariale, ce qui signifie que les salaires augmenteront d’environ huit pour cent la première année.
« Ce résultat aurait été impossible sans la diligence de notre comité de négociation et le soutien de la base », affirme la présidente du SCFP 3131, Allana Serroul. « L’équipe de négociation est ravie d’avoir obtenu une augmentation salariale équitable pour les membres, dont beaucoup ont du mal à payer leurs factures. »
La nouvelle convention collective prévoit également des améliorations aux vacances et aux congés de maladie, ainsi que des dispositions contre la sous-traitance.
« Je pense que notre vote de grève massif a fait réfléchir l’employeur », ajoute Kathy MacLeod, conseillère nationale du SCFP. « La section locale n’allait pas rester les bras croisés pendant que celui-ci embauchait du personnel non syndiqué pour faire le même travail à un salaire plus élevé et avec de meilleurs avantages sociaux. »
La convention collective avait expiré le 31 mars 2023 et les négociations étaient rompues depuis le mois d’août. Les parties étaient arrivées à une entente de principe le 7 septembre, après une dure journée de conciliation. Les quelque 90 employé(e)s concernés travaillent aux finances, à l’admission et aux inscriptions, aux affaires étudiantes, aux services bibliothécaires, à l’informatique et au soutien académique.