Jenna Brookfield, CUPE health and safety officer at the Standing Committee on HealthCette semaine, le Comité permanent de la santé de la Chambre des communes a rendu public son rapport sur un enjeu critique : la violence subie par les travailleurs de la santé au Canada. Le rapport fait un large écho aux recommandations formulées par le SCFP dans son mémoire et lors de la comparution de ses représentants devant le comité le 4 juin dernier.

Le rapport confirme le constat du SCFP selon lequel la violence au travail est rarement signalée au Canada, car trop souvent on accepte à tort que la violence fait partie du travail. Comme le SCFP, le comité est d’avis que des milieux de travail sécuritaires sont essentiels à la qualité des soins offerts aux Canadiens. Le comité partage aussi l’urgence d’agir exprimée par le SCFP.

Trois des neuf recommandations du comité sont semblables à celles proposées par le SCFP : l’élaboration d’un cadre pancanadien pour prévenir la violence dans les établissements de santé, le lancement d’une campagne nationale de sensibilisation à la violence subie par les travailleurs de la santé et une modification au Code criminel qui contribuerait à contrer la violence envers les professionnels de la santé.

Le SCFP appuie trois autres recommandations du comité : l’octroi de financement fédéral pour compiler des données nationales standardisées sur le phénomène, la création d’un guichet qui fournirait de l’information sur les meilleures pratiques en matière de lutte à la violence au travail et l’appui à la recherche sur la violence au travail.

Le SCFP est aussi heureux que le comité reconnaisse que les résidences de soins de longue durée et d’autres infrastructures de santé ont besoin d’être améliorées afin de mieux répondre aux besoins des patients et de diminuer la violence au travail. Par contre, le SCFP est en désaccord avec la recommandation du comité proposant que ses améliorations soient apportées grâce aux partenariats public-privé.