Le mardi 17 octobre, le maire de Prince Albert, Greg Dionne, a traversé la ligne de piquetage érigée devant l’hôtel de ville en camion, frappant au moins deux grévistes qui manifestaient. On peut regarder l’incident ici.
« Les actes du maire Dionne compliquent la relation difficile avec le personnel municipal », commente Mira Lewis, conseillère du SCFP. « Nous sommes déçus et attristés qu’il ait ressenti le besoin de franchir la ligne de piquetage sans se soucier de la sécurité des gens sur son chemin. Cela ne fait que plomber davantage les relations syndicales-patronales et illustrer un manque de respect. »
Plus tôt cette semaine, le SCFP avait envoyé une délégation au conseil municipal pour implorer la Ville de traiter ses membres avec respect et de travailler à l’amélioration du moral et des relations. Deux jours plus tard, la Ville publiait le numéro de téléphone portable personnel de la directrice régionale, Ann Iwanchuk, en demandant à la population de lui adresser ses plaintes.
Cet employeur s’entête à faire preuve d’un mépris total pour les répercussions humaines de son comportement. Nos membres ont subi des mois de menaces verbales, d’intimidation et d’actes mesquins de sa part.
Nous discutons de la suite des choses avec les membres qui ont été frappés. L’incident a été signalé à la police et nous coopérerons pleinement au processus au fur et à mesure de son déroulement.
« Un jour, ce conflit de travail prendra fin et on devra tous et toutes retourner travailler ensemble », rappelle la vice-présidente du SCFP 882, Cara Stelmaschuk. « Nous espérons que le maire Dionne s’excusera et qu’il réfléchira au ton qu’il donne aux relations de travail. »
Le syndicat avait entamé des moyens de pression le 10 août et déclenché une grève générale le 11 septembre. Cette grève a des répercussions sur les services à l’hôtel de ville, au centre des arts EA Rawlinson, à la piscine Frank Dunn, à l’Alfred Jenkins Field House et au centre Art Hauser.