Karen Redman et le conseil régional de Waterloo sont prêts à risquer la santé et la sécurité des résident(e)s pour imposer une entente aux membres du SCFP en grève
Une fuite de chlore gazeux dans une usine de traitement d’eau, actuellement exploitée sans la supervision de responsables expérimentés en raison de la grève du SCFP 1656, aurait pu avoir de graves conséquences pour les résident(e)s de la région et pour le système d’eau potable qui dessert plus de 700 000 personnes.
La semaine dernière, une fuite de chlore gazeux s’est produite à l’usine de traitement d’eau de Mannheim alors que des travailleuses et travailleurs sans expérience remplaçaient les réservoirs de l’installation en raison de la grève du SCFP 1656. Si la fuite n’avait pas été réparée, la population de la région aurait pu être exposée à l’inhalation de ce gaz toxique qui présente de graves risques pour la santé.
« C’est un incident extrêmement grave et inquiétant qui s’est produit dans notre installation de traitement des eaux, a déclaré Phil Dominas, président du SCFP 1656. Non seulement cette situation montre que l’expertise de nos membres qui s’occupent de ces installations est indispensable au bon fonctionnement de ces usines, mais elle prouve aussi que Karen Redman et le conseil de la région de Waterloo sont prêts à mettre en danger la santé et la sécurité de notre communauté plutôt que de négocier une entente équitable avec nos membres et de mettre fin à la grève. En mettant fin à la grève, on s’assurerait que nos installations soient adéquatement gérées par les membres du SCFP qui travaillent dur et possèdent l’expertise nécessaire à leur bon fonctionnement. »
Phil Dominas a déclaré que sans les membres du SCFP pour gérer l’usine mettrait sérieusement en péril le système d’eau potable, l’un des plus complexes du pays.
« On est extrêmement reconnaissants que cet incident ait été résolu en toute sécurité, mais c’est un exemple clair de jusqu’où Karen Redman et le conseil de la région de Waterloo sont prêts à aller pour tenter de nous forcer à accepter une entente inéquitable qui ne prévoit même pas la moitié des engagements initiaux proposés lors des négociations. »
Phil Dominas a précisé que Karen Redman et le conseil de la région de Waterloo, en tant que responsables du réseau d’eau potable, ont la responsabilité ultime de garantir l’approvisionnement en eau potable pour la communauté et doivent répondre de cet incident.
« La population a de quoi être indignée. Il est temps que Karen Redman et le conseil de la région de Waterloo mettent leur ego de côté, fassent preuve d’humanité et négocient une entente équitable pour que nos membres puissent retourner au travail avant que la région de Waterloo ne devienne le prochain Walkerton. »
Les membres du SCFP 1656 sont des travailleuses et travailleurs à temps plein et à temps partiel qui assurent des services essentiels à la région de Waterloo, notamment l’approvisionnement en eau potable, les services aéroportuaires, l’entretien des routes régionales et des véhicules d’urgence, ainsi que la gestion des sites d’enfouissement. Ces membres sont aussi des travailleuses et travailleurs de métier, notamment des mécanicien(ne)s de machinerie, des spécialistes en systèmes de chauffage, ventilation et climatisation, des plombières et plombiers, ainsi que des signaleuses et signaleurs, qui veillent au bon fonctionnement des services d’eau, de la circulation et des bâtiments. Ces membres sont en grève depuis le 3 mars.
Les résident(e)s de la région qui s’inquiètent de la sécurité de leur eau potable et des autres services essentiels fournis par les membres du SCFP 1656 peuvent communiquer directement avec Karen Redman au 519-575-4585 ou par courriel à kredman@regionofwaterloo.ca. Les résident(e)s peuvent également communiquer avec leurs conseillères municipales et conseillers municipaux et envoyer un message à l’ensemble des membres du conseil municipal sur cupe.on.ca/fr/waterloo.