Partout au pays, les communautés sont déjà aux prises avec les impacts de notre climat changeant. Les phénomènes météorologiques extrêmes, comme les inondations et les feux de forêt, deviennent rapidement la norme. Les changements climatiques menacent la prospérité et le bien-être de toute la population. C’est pourquoi nous devons stimuler la croissance économique, investir dans l’infrastructure de demain et réduire considérablement nos émissions, sans pour autant laisser tomber les travailleurs.
Pourquoi est-ce important?
- L’humanité dispose d’une décennie pour réduire considérablement ses émissions, sans quoi nous devrons affronter les impacts catastrophiques des changements climatiques.
- Un récent rapport sur le climat publié par le gouvernement fédéral indique que le Canada se réchauffe deux fois plus vite que le reste du monde et que ce réchauffement généralisé est irréversible.
- Les communautés touchées par les nouvelles conditions météorologiques extrêmes ont besoin d’aide pour s’adapter.
- Les travailleurs ne devraient pas avoir à assumer les coûts de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone ni le risque accru de réagir aux événements climatiques extrêmes.
Les politiques actuelles ne suffisent pas
- Les gouvernements conservateurs et libéraux qui se sont succédé n’ont pas eu le courage d’agir pour lutter contre les changements climatiques.
- Celui de Stephen Harper a supprimé des règles qui protégeaient notre air, notre eau et notre faune.
- Justin Trudeau n’a pas éliminé les subventions au secteur pétrolier et gazier. En fait, il les a confirmées pour dix ans. Le total des subventions fédérales et provinciales s’élève à 3,3 milliards de dollars par an.
- Le gouvernement Trudeau n’a pas mis en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, notamment le droit au consentement libre, préalable et éclairé dans les projets d’infrastructures pour les combustibles fossiles.
- Bien que le gouvernement Trudeau ait apporté des changements mineurs, comme l’instauration d’une petite taxe sur le carbone et des investissements dans les technologies propres, la situation requiert une approche plus profonde et urgente. Le gouvernement a aussi sapé son propre message sur le climat en achetant un projet de pipeline bloqué pour la somme hallucinante de 4,5 milliards de dollars.
Que faut-il faire?
- Tarifer le carbone de manière progressive, en favorisant les services publics et la justice environnementale, sans nuire aux travailleurs à faible revenu et aux Autochtones.
- Créer des emplois de qualité, verts et syndiqués. Puis, offrir aux travailleurs le soutien et la formation dont ils ont besoin pour s’adapter et réussir dans la transition de l’économie et du monde du travail vers une nouvelle économie plus verte.
- Investir massivement dans les transports en commun, les énergies renouvelables et la rénovation d’immeubles, en utilisant si possible des ententes relatives aux avantages pour les communautés (retombées locales). Ces ententes visent à répondre aux besoins des communautés et à réduire les inégalités au lieu de les aggraver (par exemple : les propriétaires qui expulsent leurs locataires à faible revenu après avoir profité de subventions pour rénover leur immeuble).