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Halifax – Halifax Water continue d’utiliser des chiffres trompeurs dans ses communications avec ses usagers et la population à propos de l’actuel arrêt de travail.

C’est le SCFP, le syndicat représentant les 335 grévistes, qui formule cette accusation aujourd’hui.

Selon Kevin Skerrett, spécialiste des régimes de retraite au SCFP, « l’employeur prétend cotiser 2 $ pour chaque dollar que cotisent les syndiqués au régime de retraite; cela tient du mensonge pur et simple ». M. Skerrett participe aux négociations aux côtés des sections locales 227 et 1431. « Quiconque lit cet énoncé est en droit de croire que le régime est financé par un ratio permanent employeur-employé de 2:1, poursuit-il. C’est faux. Le ratio 2:1 est temporaire; il diminuera d’année en année pour revenir à 1:1 d’ici dix ans, peut-être même avant. »

« L’employeur occulte aussi le fait que le syndicat a proposé, dans sa dernière offre, que les surplus du régime servent à rembourser au complet le déficit actuariel de l’employeur », explique-t-il. « Les publicités de Halifax Water ne disent rien sur ces détails importants, parce que ceux-ci montrent la position raisonnable du syndicat; ils nuisent à l’image d’un régime trop coûteux qu’elle cherche à véhiculer. »

« Il est déplorable qu’une société d’État de l’importance et de la réputation de Halifax Water tente de tourner contre ses employés des citoyens qui n’ont pas la chance d’avoir un régime de retraite », souligne le président du SCFP-Nouvelle-Écosse, Danny Cavanagh.

« C’est sournois comme tactique », ajoute-t-il. « Carl Yates et les commissaires de Halifax Water n’étaient jamais tombés aussi bas. Ils ont choisi de joindre les rangs de la FCEI, de la Fédération canadienne des contribuables et des autres groupes de pression proentreprises et antisyndicaux qui rêvent d’un Canada sans aucune sécurité de la retraite. C’est une mentalité de loi du plus fort et de course vers le fond. »