Le climat de travail devient de plus en plus explosif au Service des travaux publics du secteur 1 de la Ville de Laval dont les syndiqué(e)s cols bleus dénoncent un certain autoritarisme de l’employeur dans les relations de travail digne d’une autre époque. 

Au cours des deux dernières années, des situations malheureuses et inquiétantes se sont multipliées, et ce, malgré les interventions répétées de l’exécutif syndical auprès de la direction de la Ville.

Cela s’est traduit par des comportements offensants tenus par des gestionnaires à l’égard des cols bleus, résultant en des rapports tendus dans le garage où travaillent près de 40 personnes.

De plus, des incohérences dans la gestion du travail ont entraîné des avis disciplinaires, des griefs et de nombreuses contestations judiciaires qui peuvent engendrer des frais pour les contribuables de Laval.

Au-delà des coûts financiers, la partie syndicale déplore également la détresse psychologique que vivent certains travailleurs et travailleuses. En effet, le Centre intégré de santé et de services sociaux de Laval (CISSS) est intervenu récemment auprès du personnel à la suite d’un drame survenu en début novembre. Plusieurs ont eu recours à cette aide psychologique.

Le syndicat a envoyé une lettre à la direction de la Ville afin de leur demander d’agir rapidement et de mandater un médiateur du ministère du Travail pour déterminer l’ampleur et les causes de ce climat de travail malsain. La Ville nie catégoriquement que ce type de problème existe dans le service et conteste la légitimité du ministère pour le régler.