En vue de la longue fin de semaine de la fête du Canada qui approche à grands pas, l’Ontario Compensation Employees Union (SCFP 1750-OCEU) demande à la direction de la CSPAAT d’arrêter de retarder les négociations et la somme de proposer une entente équitable pour les quelque 3 600 membres du personnel de première ligne qui sont encore en grève.
Bien que la CSPAAT affirme que les négociations sont « en cours », le syndicat n’a reçu aucune proposition de convention de la part de l’employeur depuis le 15 juin. Le syndicat a demandé à l’employeur de présenter sa meilleure offre définitive.
« Ce manque d’engagement significatif montre à la population ontarienne que la direction de la CSPAAT a laissé tomber les 5,6 millions de travailleuses et travailleurs qu’elle est censée protéger », déplore Harry Goslin, président du SCFP 1750-OCEU. « La CSPAAT doit reprendre les négociations en personne, non pas se cacher derrière le médiateur. Elle le doit à ses employé(e)s. »
M. Goslin a également réfuté l’allégation de la CSPAAT selon laquelle le syndicat refuse d’accepter une entente.
« Nous voulons accepter une entente équitable. Nous n’accepterons pas une proposition qui n’est pas à la hauteur du travail essentiel accompli par nos membres », ajoute-t-il. « L’employeur n’a pas encore déposé d’offre acceptable. Il n’a présenté que des salaires insuffisants et d’autres études pour mieux comprendre la charge de travail. Nous n’avons pas besoin d’études supplémentaires : il faut agir maintenant. Les travailleuses et travailleurs ont clairement rejeté le statu quo. »
L’équipe de négociation du syndicat demeure disponible en tout temps. Mais le silence de l’employeur et sa réticence à présenter une offre équitable ont freiné les progrès et causé la prolongation d’une grève qui continue de nuire aux travailleuses et travailleurs blessés et aux services de première ligne.
« Une autre fin de semaine de perturbation nous attend parce que la CSPAAT refuse d’agir », poursuit Harry Goslin. « Elle doit arrêter de se cacher. Elle doit agir et proposer une entente équitable avant la fête du Canada. »
L’OCEU demande au PDG et au conseil d’administration de la CSPAAT de rompre le silence, de reprendre le travail et de présenter une entente respectueuse, digne du travail essentiel accompli par les travailleuses et travailleurs du régime d’indemnisation des accidents du travail en Ontario.