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Un syndicat est une organisation en mouvement qui doit constamment s’adapter pour refléter la société qu’elle dessert et répondre à ses besoins. Or, pour que le mouvement syndical soit pertinent, « il faut d’abord vous investir, vous impliquer! », a lancé Lucie Levasseur, présidente du SCFP devant une salle comble à l’École d’été de l’Institut du nouveau monde (INM).

« Chaque génération s’est approprié le syndicalisme pour changer la société, en fonction de ses priorités, de ses valeurs. Au départ, on a voulu éliminer le travail des enfants; limiter la semaine de travail à 60 heures, puis, plus tard, à 40 heures. On a créé la notion de vacances (avant cela, on travaillait 52 semaines par année)! On s’est battu pour qu’il y ait un salaire minimum. On a inventé le concept de santé-sécurité au travail. Plus largement, on a fondé les partis sociaux-démocrates et travaillistes. Ces partis politiques-là, à leur tour, ont forcé la création de tous les programmes sociaux modernes, comme l’assurance-maladie, l’assurance-chômage et les pensions de vieillesse », a rappelé Lucie Levasseur.

Le SCFP est un fier partenaire de l’école d’été de l’INM qui s’est doté du thème « Qu’on passe aux actes » pour sa 9e édition. Dans ce même esprit, la présidente du SCFP a interrogé le parterre : « De quelle manière voulez-vous changer la société et, pour y parvenir, comment allez-vous changer le syndicalisme? La réponse vous appartient; le syndicalisme de demain vous appartient, mais bien entendu, comme je le disais au tout début, il faut d’abord vous investir, vous impliquer! »
 
L’allocution de Lucie Levasseur était présentée dans le cadre d’un dîner-conférence avec Thomas Mulcair, chef du Nouveau parti démocratique (NPD). Il a rappelé les luttes que l’opposition officielle mène contre le gouvernement Harper à Ottawa et l’importance d’utiliser son droit de vote pour s’assurer de défendre nos valeurs, autant au fédéral qu’au provincial.

Abondant dans le même sens, Lucie Levasseur a aussi rappelé l’importance d’exercer son droit de vote. Les jeunes ont donné une leçon de mobilisation populaire durant le printemps érable. « Maintenant, il faut vous faire entendre dans les sphères politiques pour renverser la tendance des maigres taux de participation des jeunes aux urnes. »

L’École d’été de l’INM se poursuit jusqu’au 19 août à l’UQAM. Plus de 500 participants de partout à travers le Québec y sont inscrits.