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Le 22 septembre, les députés canadiens se prononceront sur un projet de loi qui démantèlerait le Registre canadien des armes à feu; Colette Proctor s’active pour obtenir le rejet du projet de loi C-391.

Colette Proctor est une bénévole qui fait pression pour sauver le Registre canadien des armes à feu. Cette semaine, Mme Proctor rencontrera sa députée, Carol Hughes, pour d’Algoma-Manitoulin Kapuskasing (nord de l’Ontario) pour discuter le projet de loi et pour la féliciter pour sa décision récemment de voter pour garder le registre des armes à feu. Elle demandera aussi aux membres du SCFP de sa région de l’aider en communiquant avec leurs députés.

Parmi les membres du SCFP, on compte plusieurs premiers répondants, policiers et ambulanciers paramédicaux. Mme Proctor voit dans le registre une mesure importante pour la sécurité et le bon travail de nos membres et de tous les premiers répondants.

Son gendre est policier à la Waterloo Regional Police et son neveu est détective à la North York Regional Police. Elle s’est sentie interpellée lorsqu’on lui a appris que 77 pour cent des policiers qui meurent en service sont tués par des armes d’épaule : « Je souhaite que mes proches aient tout ce dont ils ont besoin pour travailler plus efficacement et en sécurité. »

Le registre des armes à feu est également utile dans les cas de violence conjugale. Les policiers du pays s’en servent plus de 10 000 fois par jour, y compris lorsqu’ils doivent intervenir dans de tels cas.

Les femmes comptent pour plus des deux tiers des effectifs du SCFP, syndicat qui a toujours milité pour la justice sociale et l’équité, incluant celle des femmes. Mme Proctor appuie le registre des armes à feu parce qu’elle s’inquiète du nombre important de cas de violence envers les femmes. Selon elle, un contrôle plus serré des armes à feu pourrait sauver des vies.

Avant de devenir représentante nationale du SCFP, Mme Proctor était infirmière au Espanola General Hospital; elle a vu elle-même les effets des armes à feu et a rencontré des victimes de violence conjugale : « J’ai travaillé un an au service ambulancier; j’y ai traité plusieurs patients qui avaient reçu des coups de feu ou avaient tenté de se suicider avec une arme à feu. Faites ce qu’il faut, députés : sauvez le registre des armes à feu. »

En se préparant à défendre le registre, elle a appris que 90 pour cent des armes à feu canadiennes sont enregistrées, soit quelque sept millions de carabines et fusils de chasse. Cela permet à la police de vérifier la présence d’armes à feu, ce qui a permis de nombreuses condamnations. On peut imputer une partie de la baisse du taux d’homicide au registre. Mme Proctor espère que son maintien permettra de prévenir des cas de violence conjugale, entre autres menaces.

Mme Proctor est convaincue que le projet de loi C-391 nuira aux premiers répondants en sûreté publique et aux femmes.

Elle demande à tous les membres du SCFP : « Aidez-nous à faire pression sur nos députés à la défaite du projet de loi C-391 et de préserver le registre des armes à feu - sauver des vies! »

  

Colette Proctor est représentante nationale du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) en Ontario et ex-présidente de la section locale 1332 du SCFP.