Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

BURNABY – Selon le SCFP-C.-B., la plus récente salve de l’Institut Fraser contre les salaires et les avantages sociaux des travailleurs, lancée aujourd’hui, démontre à quel point cet organisme de droite est déconnecté de la réalité économique.

« Les propres recherches de l’Institut Fraser montrent que la soi-disant “prime” dont bénéficient les employés de la fonction publique est beaucoup moins importante que ce qu’il clame depuis deux ans, souligne Paul Faoro, secrétaire-trésorier du SCFP-C.-B. En 2013, il prétendait que cet avantage était de 37,5 pour cent. Aujourd’hui, il admet que ce chiffre est de 90 pour cent inférieur, même si son communiqué reste muet à ce sujet. »

« Évidemment, l’Institut Fraser n’a jamais laissé les faits l’arrêter, ajoute M. Faoro. En plus de ne pas reconnaître la nature bancale et viciée de son étude précédente, il continue d’utiliser ses conclusions pour frapper sur les salaires et avantages sociaux des travailleurs et réclamer un recul encore plus important dans la sécurité de la retraite de tous les travailleurs. »

Le rapport de l’Institut Fraser de cette année, qui constate que la « prime salariale » au public est inférieure de 90 pour cent à ses prétentions antérieures, cible particulièrement les retraites. Or il oublie de mentionner que les fonctionnaires défraient leur fonds de retraite, soit par des déductions à la source, soit en reportant une partie de leur salaire actuel.

« Aucun économiste sérieux n’accordera une quelconque crédibilité à cette “étude”, assure M. Faoro. La réalité, c’est que nous devrions tout faire pour permettre aux travailleurs de gagner un salaire décent et de vivre dans la dignité à la retraite. L’Institut Fraser s’oppose à cette idée. Sa vision, c’est que la cupidité est bénéfique, et ce rapport l’illustre parfaitement. »

Selon cette étude, les travailleurs du secteur public touchent une « prime » comparativement à leurs homologues du privé, mais elle ne propose aucun exemple. Elle ferme aussi les yeux sur le salaire des minorités visibles et des autochtones; d’autres études montrent que le salaire de ces travailleurs a progressé considérablement dans le secteur public.

L’Institut Fraser est financé en partie par les frères Koch, des Américains de droite qui ont participé à la fondation et au financement du Tea Party. L’Institut Fraser milite depuis longtemps en faveur de la réduction des salaires et des avantages sociaux des travailleurs.

« L’Institut Fraser entretient une drôle de vision pour l’économie britanno-colombienne, conclut M. Faoro. Il voudrait que tous les travailleurs gagnent moins, travaillent plus et soient pauvres à la retraite. Ce n’est même pas bon pour les super-riches qu’il représente, mais son idéologie l’empêche de voir la réalité en face. »

Pour en savoir plus, contactez :


Clay Suddaby

Conseiller national du SCFP en communications
604-313-1138

csuddaby@cupe.ca
 @CupeBCNews