VANCOUVER —Les pourparlers entre le SCFP et l’association des employeurs du réseau scolaire public de la C.-B. (la BC Public Schools Employers’ Association) reprendront le 16 septembre, mais l’absence de progrès sur la question d’une augmentation de salaire raisonnable pour les travailleurs du réseau scolaire primaire et secondaire risque de paralyser les écoles.
« Notre patience n’est pas infinie, raconte le porte-parole du SCFP, Bill Pegler. Nos membres n’ont pas eu d’ajustement salarial depuis quatre ans. Nous réclamons une augmentation extrêmement modeste, sans concession, mais le gouvernement n’est même pas prêt à nous l’offrir. »
D’autres ententes intervenues l’an dernier dans le secteur public prévoyaient une augmentation de deux pour cent par année. C’est ce que demandent les travailleurs scolaires SCFP.
« En refusant aux travailleurs scolaires ce qu’il a offert à d’autres unités du secteur public, le gouvernement lance une invitation à une grève provinciale qui paralyserait tout le réseau scolaire public, explique M. Pegler. La position du gouvernement dans ces négociations est irresponsable à l’égard des parents et insensible à l’égard des travailleurs les moins bien rémunérés du réseau. »
En outre, le gouvernement propose de réduire les congés de maladie des deux tiers et d’amputer de 15 pour cent la rémunération de ces congés pour les nouvelles embauches.
Un récent sondage réalisé par la firme Ipsos pour le Syndicat canadien de la fonction publique révèle que les Britanno-Colombiens appuient largement l’idée de rajuster le salaire des aides-enseignantes et des autres travailleurs scolaires.
Voici les faits saillants de ce sondage :
- 81 pour cent des répondants croient que le salaire des travailleurs de soutien en éducation devrait progresser au rythme de l’inflation.
- Lorsqu’on leur dit le salaire annuel des travailleurs scolaires affiliés au SCFP, 62 % des répondants affirment que ceux-ci sont sous-rémunérés.
- 66 % des répondants croient que le gouvernement doit augmenter l’enveloppe qu’il consacre aux écoles de la province.
« Les travailleurs scolaires SCFP gardent nos écoles propres, sûres et accueillantes, rappelle M. Pegler. L’augmentation de salaire que nous demandons, soit deux pour cent par année pendant deux ans, correspond aux attentes de la population. »
Ce sondage a été réalisé en ligne, du 30 août au 4 septembre 2013, auprès de plus de 800 Britanno-Colombiens. La précision des sondages en ligne d’Ipsos se mesure par un intervalle de crédibilité. Dans ce cas-ci, la marge d’erreur est de +/- 3,9 points de pourcentage.
Presque toutes les sections locales du SCFP qui représentent des travailleurs scolaires ont passé un vote de grève. Elles donneront aux employeurs un avis d’au moins 72 heures avant de cesser de travailler et d’établir des piquets de grève.
Le Syndicat canadien de la fonction publique représente en Colombie-Britannique plus de 27 000 aides-enseignants, employés de bureau, gens de métier, travailleurs sociaux auprès des autochtones, des jeunes et des familles, concierges et chauffeurs d’autobus.
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Conseiller en communications
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