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Le SCFP passe à l’action pour contrer la violence faite aux femmes et souligner le 6 décembre

Le 6 décembre marque l’anniversaire de la tuerie survenue en 1989 à l’École Polytechnique de Montréal, au cours de laquelle quatorze femmes ont été assassinées parce qu’elles étaient des femmes. L’une d’entre elles était membre du SCFP. « Le 6 décembre nous donne l’occasion de réaffirmer l’engagement du SCFP à l’égard de la grande lutte pour l’égalité des femmes », ont déclaré Paul Moist et Claude Généreux, respectivement président et secrétaire-trésorier du SCFP, dans une lettre conjointe.

Le SCFP a pris plusieurs mesures pour contrer la violence à l’égard des femmes, notamment au cours des derniers mois en instaurant un nouveau Code de conduite pour les congrès et les rencontres nationales, en appuyant une pétition internationale de l’ONU qui a récolté plus d’un million de signatures et en soutenant la campagne « Respect » du SCFP-Manitoba, qui a produit une vidéo mettant en vedette les réalisations des membres du SCFP qui travaillent au sein des organisations de soutien aux femmes victimes de violence.

Au centre de crise Eastman, les membres du SCFP appuient les femmes maltraitées et attirent l’attention sur leur sort. Le 6 décembre, le refuge a tenu plusieurs veillées aux chandelles pour souligner l’occasion. À Winnipeg, une marche aux chandelles s’est déroulée du Centre Union pour se rendre devant la Législature, suivie d’un déjeuner organisé pour recueillir de l’argent destiné à Moisson Winnipeg et au Fonds des femmes de la FTM.

À Ottawa, Rashida Collins, de l’Association des femmes autochtones du Canada, s’est jointe à Paul Moist dans le cadre d’une cérémonie spéciale.  Mme Collins parlera de la campagne « Sœurs par l’esprit », qui visait à sensibiliser les gens au sort des femmes et des filles autochtones disparues ou assassinées. À Toronto, à la recommandation du Comité national des femmes du SCFP, la Fédération du travail de l’Ontario a organisé des ateliers spéciaux sur les nouvelles clauses relatives à la violence et au harcèlement dans la Loi sur la santé et la sécurité au travail de l’Ontario.

Au Québec, les membres du SCFP ont participé à des activités coordonnées par la Fédération des Femmes de Québec (FFQ), dont un rassemblement au centre-ville de Montréal. Au Nouveau-Brunswick, le Comité des femmes du SCFP-N.-B. a demandé aux membres de porter du mauve ce jour-là. À l’Île-du-Prince-Édouard, Lori MacKay, membre du Comité national des femmes du SCFP, a pris la parole au nom de la Fédération du travail de l’Î.-P.-É. à un service commémoratif spécial.

Le 10 décembre – Journée internationale des droits de la personne

Au cours des dernières années, les médias grand public et le gouvernement s’en sont pris sans relâche aux valeurs canadiennes d’égalité et d’inclusion enchâssées dans la Charte canadienne des droits et libertés et dans les lois sur les droits de la personne. Le gouvernement fédéral conservateur a démantelé les systèmes mêmes qui assurent la promotion des droits de la personne et de l’égalité. En voici quelques exemples : Programme de contestation judiciaire – financement interrompu, ce qui touche les femmes, les personnes ayant un handicap et d’autres groupes en quête d’égalité qui ont besoin d’un recours judiciaire contre la discrimination systémique; Commission canadienne des droits de la personne – fermeture de bureaux dans les villes où le nombre de plaintes est élevé et où les communautés racisées sont nombreuses; et Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés– changements qui punissent les travailleurs migrants, les réfugiés et les nouveaux arrivants.

Le SCFP-CB a organisé une conférence sur les droits de la personne le mois dernier afin de sensibiliser les membres aux droits de la personne et à l’importance de la protection de ces droits dans leurs propres communautés et régions. Le Congrès du travail du Canada a organisé en décembre 2010 « Debout! pour vos droits », une conférence sur les droits de la personne dont le but est de contester les changements de lois par l’actuel gouverne-ment conservateur. Le SCFP-AB s’apprête à tenir du 14 au 16 janvier 2011, à Calgary, une conférence sur la lutte contre le racisme.

Participation du SCFP à la conférence de l’ONU sur les changements climatiques

Le SCFP a été un membre actif de la délégation de la Confédération syndicale internationale (CSI) à la Conférence des Nations Unies sur la convention-cadre sur les changements climatiques (CCNUCC), qui a lieu à Cancun du 29 novembre au 10 décembre. L’un des principaux objectifs du SCFP à la conférence était de veiller à ce que le langage utilisé dans les énoncés de politique Transition juste et Travail décent de la CSI soit conforme à la section Vision partagée de l’entente de Copenhague de la CCNUCC. Le SCFP a coordonné cet effort avec le Congrès du travail du Canada.

La délégation du SCFP à la CP a passé la journée plongée dans les présentations et discussions aux côtés de ses collègues syndicalistes du monde au pavillon Monde du travail (MT), organisée par la CSI. Cet événement syndicaliste s’est déroulé en parallèle aux négociations formelles sur les changements climatiques de la CP 16. MT a profité d’un vaste éventail de présentations, la plus remarquable étant celle d’Anabella Rosemberg intitulée « Les syndicats et les changements climatiques ». Mme Rosemberg est agente en environnement et développe-ment durable à la Conférence internationale des syndicats, sise à Bruxelles. Mme Rosemberg a pressé les syndicalistes de s’assurer qu’un éventuel accord international sur le réchauffement climatique sera compatible avec les travailleurs.

Le SCFP s’est joint aux délégués du travail, justice environnementale et sociale qui a tenu un sommet le 4 décembre pour discuter de mobilisation et d’action contre les changements climatiques. Le sommet, organisé par le Cornell Global Labor Institute, a présenté des experts de renommé en provenance du Canada, de l’Argentine et des États-Unis. Claude Généreux a pris la parole à l’activité. Il a fourni aux délégués un exemple clair de collaboration en décrivant une partie du travail accompli par le SCFP dans le dossier de l’eau avec le Conseil des Canadiens. M. Généreux a aussi parlé de la volonté des travailleuses et travailleurs à contribuer à l’édification d’une société plus durable et plus favorable à la stabilité climatique.

Conférence sur les changements climatiques :  « Derrière qui le Canada se cache-t-il aujourd’hui? »

Le gouvernement conservateur doit cesser de se cacher derrière d’autres pour justifier son bilan désastreux sur la question des change-ments climatiques. C’est le message principal du plus grand syndicat au Canada, à l’occasion du début de la seconde - et déterminante - semaine de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques.

« Chaque jour, on se demande derrière qui le gouvernement Harper va se cacher pour justifier son inaction », exprime Claude Généreux, qui a participé à la conférence. « Un jour, le gouvernement Canadien nous dit qu’il attend que les États-Unis établissent des cibles avant d’aller de l’avant – tout en sachant très bien que le contexte n’y est pas favorable avec le nouveau Congrès américain. Le lendemain, le gouvernement dit attendre que la Chine et les pays en développement en fassent plus, avant de s’engager davantage. Et maintenant, M. Harper et le ministre de l’environnement John Baird se cachent derrière le Japon et la Russie dans leur opposition au renouvellement du protocole de Kyoto. Et demain, derrière qui allons-nous nous cacher? »

Le gouvernement Canadien dit qu’il est favorable à un « nouveau traité » qui inclurait des cibles contraignantes pour tous les pays, riches et pauvres, et que sinon il s’opposera à toute avancée. Selon le SCFP, ceci veut concrètement dire que le gouvernement conservateur se cherche une excuse pour tuer Kyoto et se dégager d’engagements que le Canada a pris précédemment. « Le SCFP demande que le gouvernement Canadien cesse sa stratégie d’obstruction passive et montre enfin de la bonne foi ».

Le ministre des Finances de l’Î.-P.-É. en faveur de l’amélioration du RPC

Précédant une réunion importante des ministres des Finances fédéral et provinciaux plus tard en décembre, l’Île-du-Prince-Édouard est le dernier gouvernement provincial à signaler son soutien pour l’amélioration du Régime de pensions du Canada (RPC). « Hier à l’Assemblée législative, le ministre des Finances, Wes Sheridan, a annoncé son soutien à la campagne du mouvement syndical en faveur de l’amélioration du RPC », a fait savoir le président de la division de l’Î.-P.-É. du SCFP, Milo Murray.

« Le SCFP-Î.-P.-É. a rencontré le ministre en septembre afin de lui expliquer les raisons pour lesquelles nous préconisons le doublement sur sept ans des prestations du Régime de pensions du Canada ».

Dans un article à ce sujet, le SCFP du Nouveau-Brunswick demande au ministre des Finances, Blaine Higgs, d’emboîter le pas à l’Île-du-Prince-Édouard au sujet de la bonification du Régime de Pension du Canada. « Le mois dernier, nous avons rencontré le ministre Higgs pour discuter du besoin de doubler, sur une période de sept ans, les prestations du RPC », de dire le président du SCFP-N.-B., Daniel Légère. « Nous demandons au ministre Higgs d’appuyer la position de ses collègues des provinces atlantiques lors de la prochaine réunion des ministres des finances ».

« Le gouvernement a annoncé cette semaine la création d’un Groupe de travail sur la protection des régimes de retraite pour s’assurer que les employés puissent toucher à leur retraite les prestations qu’ils ont cotisées à leur régime. Nous croyons que le gouvernement devrait faire un pas de plus et appuyer la bonification du RPC afin d’assurer à tous les travailleurs et travailleuses un revenu de retraite sûr et décent », de conclure Légère.

« Bannir l’amiante au Canada » supporte la Délégation de solidarité avec l’Asie

Le 9 décembre, le SCFP s’est joint à plusieurs autres syndicats pour envoyer cette déclaration dénonçant l’exportation canadienne de l’amiante. « Bannir l’amiante au Canada » et les organisations qui l’appuient, qui représentent des travailleurs de tout le Canada, sont solidaires des consœurs et confrères de la Délégation de solidarité avec l’Asie au Canada.

Le groupe demande au gouvernement canadien de mettre fin à toutes les exportations d’amiante en Asie du Sud, au Mexique et dans différents pays du sud. Nous condamnons les efforts déployés pour agrandir et rouvrir la mine Jeffrey au Québec. Des tonnes d’amiante exportées du Québec tueront des dizaines de milliers de travailleurs partout dans le monde. Le groupe demande au premier ministre du Québec, Jean Charest, de rejeter les demandes des dirigeants de l’industrie de l’amiante qui réclament 58 millions de dollars des contribuables québécois pour élargir leur commerce mortel.

L’Î.-P.-É. reporte le dépôt de la loi sur l’attribution de grades universitaires

Le SCFP-Î.-P.-É. applaudit la décision du gouvernement de reporter le dépôt d’une nouvelle Loi sur l’attribution de grades universitaires qui aurait permis aux établissements privés conférant des grades universitaires de s’installer dans la province. La loi proposée aurait permis au développeur immobilier Richard Homburg d’ouvrir une université privée qui aurait conféré des grades de maîtrise en immobilier.

Le premier ministre Robert Ghiz espère que les deux parties, l’UPEI et Richard Homburg, arriveront à s’entendre. Sinon, il soutient que le gouvernement est prêt à déposer la nouvelle Loi sur l’attribution de grades universitaires au printemps. Le SCFP-Î.-P.-É. réclamait une vaste consultation publique sur la question. La décision du gouvernement de reporter le dépôt du projet de loi survient après un tollé dans l’opinion publique.

Les enfants du Canada ne sont pas à vendre

Le SCFP sonne l’alarme à propos de l’établissement d’une méga compagnie de garderies à but lucrative. La compagnie appelée Edleun Group s’est établie au Canada dans le but d’acquérir dix pour cent du marché des services de garde du pays. Le Service de recherche du SCFP s’est penché sur les antécédents du groupe Edleun.

Il s’agit d’un virage majeur puisqu’au Canada, nos services de garde sont majoritairement sans but lucratif et correspondent aux besoins des enfants plutôt qu’à ceux des actionnaires. Actuellement, au Canada, les réseaux fragmentés de services de garde sont composés d’un mélange de services à but lucratif, sans but lucratif et publics. Et jusqu’à présent, les entreprises de garderies à but lucratif sont demeurées relativement petites, appartenant à des particuliers.

Les défenseurs des services de garde savent que l’application des lois du marché dans le domaine de la garde d’enfants ne donne pas de bons résultats. Et, même s’il existe au Canada beaucoup de garderies sans but lucratif de bonne qualité qui ont été la charpente même des réseaux de services de garde à l’enfance au Canada depuis des décennies, le SCFP croit qu’avec un système public, les services de garde seront plus accessibles, plus abordables et de meilleure qualité. Lisez ce rapport spécial pour mieux connaître Edleun Group et sa tentative pour lancer une méga entreprise de garderies commerciales au Canada à :

http://scfp.ca/garde-a-l-enfance/edleun-inc-poursuite-agressive-en-vue.

Le rapport du vérificateur général de l’Ontario identifie les symptômes du mal, mais pas sa cause : la privatisation

Le rapport, publié le 7 décembre, du vérificateur général identifie les symptômes des « profonds problèmes » du système de santé, mais rate leur cause : la privatisation, selon le président du SCFP-Ontario Fred Hahn.

« Surpopulation, allocation de ressources inadéquates et inégales à l’échelle provinciale, listes d’attente – sont interreliés. Et ce sont des symptômes, pas des causes en soi. Ces symptômes ont été sévèrement aggravés par la soi-disant ‘médecine’ de la privatisation qu’ont prescrite à tout vent les gouvernements conservateurs et libéraux qui se sont succédés ».

M. Hahn a pressé le vérificateur général d’examiner soigneusement l’impact de la privatisation sur le système de santé ontarien.

« Une vérification ciblée de l’impact du gaspillage et de l’inefficacité qu’entraînent la privatisation et la sous-traitance dans le secteur de la santé en général profiterait à tous les Ontariens. »

La campagne « Living Wage » du SEH gagne des appuis communautaires en C.-B.

La campagne « Living Wage » remporte des appuis dans les collectivités, grâce à l’appui du Syndicat des employés d’hôpitaux(SEH) de la Colombie-Britannique. Cette campagne constitue un effort concerté de conscientisation à la pauvreté et au coût de la vie. Le mois dernier, l’organisme communautaire First Call: BC Child and Youth Advocacy Coalition le premier webinaire dans sa « série citoyenne sur la santé ». Intitulée « A Living Wage : One Path to Addressing Income and Poverty as Determinants of Health », l’activité portait particulièrement sur les localités nordiques.

Plusieurs conseils municipaux éparpillés dans la province (dont Esquimalt, Cowichan, Williams Lake et Cranbrook) calculent un salaire vital ou cherchent à mettre en œuvre cette idée. Le salaire vital traduit le coût de la vie de base pour une famille de deux adultes travaillant à plein temps et deux jeunes enfants. Le salaire horaire est calculé sans aucun avantage payé par l’employeur. Selon les recherches de First Call et du Centre canadien de politiques alternatives, le salaire vital dans la grande région de Vancouver est de 18,17 $ l’heure; à Victoria, il est de 17,31 $ l’heure.

L’Î.-P.-É. prive ses ambulanciers paramédicaux du droit de grève

Le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard a proposé des amendements à sa Loi du travail (Labour Act) qui privent les ambulanciers paramédicaux du droit de grève. Ce geste est inattendu et sans précédent. « Nous étions assis à la table de négociation lorsque nous avons eu vent que des amendements étaient présentés en chambre pour inclure les ambulanciers paramédicaux et répartiteurs d’appels d’urgence à la liste des fournisseurs de services essentiels », a déclaré Bill McKinnon, coordonnateur du SCFP pour les ambulanciers de l’île.

Les employés d’Ontario au travail demandent aux résidents de Peel de communiquer avec le nouveau conseil

La section locale 966 du SCFP, qui représente 466 travailleurs d’Ontario au travail de la région de Peel, a rencontré un conciliateur du ministère du Travail le 6 décembre pour obtenir une convention collective équitable, après l’échec des pourparlers entrepris avec la direction pour en arriver à une entente. Le syndicat est en négociation depuis cet été. Au début d’octobre, lors d’un vote de grève, 93 pour cent des membres ont confié un mandat de grève à leur équipe de négociation. Le litige a trait aux nombreuses plaintes sur la sécurité balayées sous le tapis par la direction, qui veut restructurer les opérations de manière unilatérale.

Le respect permet aux employés municipaux de Kamloops de décrocher une convention de trois ans

Le lundi 6 décembre, les membres du SCFP 900 ont ratifié une convention collective de trois ans avec la Ville de Kamloops. L’entente prévoit une augmentation annuelle de deux pour cent et des améliorations à l’assurance dentaire. On a aussi clarifié et mis à jour le texte de l’entente. Gayle Nelson, présidente du SCFP 900, a reçu plusieurs commentaires favorables de ses membres. Elle a souligné la qualité des relations entre la Ville et les membres du syndicat. Le SCFP 900 a entamé les négociations en octobre. Le conseil municipal a ratifié l’entente la semaine dernière.

Les cols bleus de Sherbrooke déposent un avis de grève générale de 13 jours

Les cols bleus de Sherbrooke ont déposé le 8 décembre un avis de grève au Conseil des services essentiels, alors qu’ils terminent une troisième année sans convention collective. La grève générale débuterait le dimanche 26 décembre à minuit et une, pour prendre fin le vendredi 7 janvier à 23 h 59. Le 12 novembre dernier, les cols bleus ont étudié la dernière offre de la Ville, puis l’ont rejetée à 97 pour cent par scrutin secret. Ils ont ensuite soumis une offre de compromis prévoyant une lettre d’entente garantissant la tenue des Jeux du Canada sans perturbation. La Ville a rejeté cette offre le 23 novembre. Ils sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2007.

  

 rks/sepb491