Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.


C’est vert, c’est bon pour l’environnement et ça pousse

Lorsque les membres de la section locale 389 du SCFP du centre communautaire Delbrook ont commencé à composter les déchets de la petite cuisine du personnel et d’une cuisine communautaire en août dernier, ils ont non seulement détourné plus de 1 000 livres d’ordures du site d’enfouissement, mais en plus, le compost a servi à faire pousser des légumes qui ont aidé à nourrir les affamés.

Le programme de compostage a été entrepris comme projet pilote. Les membres ont utilisé une ancienne méthode de fermentation des déchets à l’intérieur d’un système scellé, ce qui élimine l’odeur.  Le compost se transforme en boue qui est ensuite mise à l’extérieur dans un conteneur secondaire.

« Une fois le compost produit, nous avons voulu l’utiliser », a raconté Mark Raasch, membre de la section locale 389 du SCFP et président de l’équipe verte de North Van Rec. Ils ont décidé qu’un jardin du personnel était la solution. Le projet Staff Garden (jardin du personnel) a été créé pour informer les membres du personnel et les encourager à faire pousser de la nourriture de façon saine et durable.

Le groupe a reçu une subvention de la régie de la santé Vancouver Coastal et un financement de la section locale 389 du SCFP.

En plus de servir de lieu de rencontre pour la communauté, le jardin permet de faire de l’éducation.  Les jardiniers ont identifié les plants pour que les enfants (et les adultes) puissent savoir à quoi ressemble la nourriture lorsqu’elle pousse.

Cette année, le jardin a produit plus de 85 livres de légumes – chou-fleur, brocoli, chou frisé, chou vert, citrouilles, tomates et fines herbes – dont une bonne partie a été donnée aux personnes dans le besoin de North Vancouver.  Tout a été cultivé sans pesticides ni fertilisant.

M. Raasch souligne que la culture organique fait baisser les coûts, permet à la terre de se refaire naturellement et élimine presque le désherbage et les organismes nuisibles.  Lorsque l’on regroupe des plantes qui coexistent et s’aident (comme le maïs, les légumineuses et les pois et les courges), elles fortifient le sol.  « La nature se régénère elle-même si vous la laissez faire », croit M. Raasch.