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Le 28 avril 2009 marque le 25e anniversaire du Jour de deuil national pour les travailleurs tués ou blessés au travail.

Depuis la création du Jour de deuil, on estime à 20 000 le nombre de travailleurs qui ont perdu la vie au travail au Canada, ce qui équivaut à la population de bien des petites villes canadiennes moyennes.

Décès survenus récemment au SCFP

Depuis le dernier Jour de deuil, les membres du SCFP suivants ont perdu la vie au travail :

 

  • Patrick (Ollie) O’Rourke, 62 ans, section locale 7000 du SCFP, Delta, C.-B., est mort après avoir fait une chute en hauteur au travail. Tombé le 8 février 2008, il est mort le lendemain. Il était dans le coma et n’a jamais repris conscience.
  • Nicole De Lafontaine Demontigny, 56 ans, section locale 930 du SCFP, Verdun, Québec, est décédée après avoir été heurtée par une voiture pendant qu’elle était au travail. Elle est morte le 28 novembre 2008.
  • Martin McEwen, 56 ans, section locale 407 du SCFP, conseil scolaire de Vancouver, est mort le 16 janvier 2009. Il s’était brisé la hanche en tombant le 9 janvier.
  • James Robert « Jamie » Vecchio, 34 ans, section locale 3 du SCFP, Ville de Sault St. Marie, Ontario, a été écrasé à mort par une grue.

 

Le 28 avril fait partie de l’histoire du SCFP

Le Jour de deuil est né d’une résolution rédigée par le Comité national de santé et de sécurité du SCFP. Le Comité a recommandé la création d’un jour du souvenir pour les travailleurs tués ou blessés au travail en 1984. La même année, le Congrès du travail du Canada et ses syndicats affiliés ont adopté le jour partout au Canada.

En 1991, le gouvernement fédéral a adopté la Loi sur le jour de compassion pour les travailleurs. Il s’agit d’une brève loi, qui stipule notamment ce qui suit : « Dans toute l’étendue du Canada, le 28 avril de chaque année est désigné comme ‘Jour de compassion pour les personnes tuées ou blessées au travail’. »

Le SCFP a proposé et adopté l’image du serin dans la cage comme symbole internationalement reconnu du Jour de deuil. En effet, au XIXe siècle, les mineurs apportaient un serin en cage dans les mines. Si les serins, plus sensibles aux dangers transportés dans l’atmosphère et à l’absence d’oxygène que les humains, étaient terrassés, il était temps d’évacuer la mine, et vite.

Statistiques pertinentes :

 

  • En 2007, l’année la plus récente pour laquelle nous avons des chiffres complets, 1 055 travailleurs ont été tués au travail ou par des causes reliées au travail, par rapport à 976 en 2006.
  • En moyenne, trois travailleurs canadiens sont tués chaque jour tout simplement en gagnant leur vie, selon des estimations conservatrices calculées par les commissions provinciales et territoriales des accidents du travail. Au cours d’une année normale, on peut compter 1 000 travailleurs tués, un million de blessés au travail et des milliers qui contractent des maladies professionnelles.