Nous sommes toutes et tous valides temporairement. À mesure que nous prenons de l’âge, la possibilité de développer une forme d’invalidité augmente; ce peut être la perte de l’ouïe ou de la vue ou des problèmes de dos ou des formes d’invalidité plus débilitante comme l’asthme, les maladies cardiaques et le cancer.
Les personnes qui ont un handicap et les femmes en particulier risquent beaucoup plus que les personnes valides d’être en chômage ou d’être sous-employées. Sur un total de plus de 1.9 millions de Canadiennes qui ont un handicap, les trois quarts ou 75 pour cent ne travaillent pas. Pour nombre de femmes et d’hommes qui ont un handicap, cela signifie une vie dans la pauvreté.
Mais il peut en être autrement. Les personnes qui ont un handicap veulent travailler; tout ce qu’elles souhaitent c’est de pouvoir le faire. Souvent, nous avons des idées toutes faites au sujet de ce qu’une personne ayant un handicap peut faire et ne pas faire. Ce n’est pas l’invalidité comme tel mais plutôt les perceptions sociétales erronées, les attitudes négatives et le traitement discriminatoire des personnes ayant un handicap qui contribuent à leur marginalisation économique.
La discrimination fondée sur le handicap va à l’encontre de la loi. Il est illégal pour un employeur ou une section locale de discriminer contre une personne parce qu’elle est invalide. Cela signifie que les employeurs et les syndicats ont l’obligation ou le devoir légal de voir à ce que les personnes ayant un handicap soient accommodées au travail. Le principe est connu comme « l’obligation d’accommodement » et il devrait être intégré à la convention collective.