Dans le discours qu’il a livré lundi au congrès, le secrétaire-trésorier national Charles Fleury a été clair : le SCFP est fort parce que les contributions de chaque membre paient pour la capitation que les sections locales versent au SCFP national.

« Le SCFP est un syndicat puissant parce que nous partageons nos ressources. Ce pacte de solidarité nous permet d’offrir un meilleur soutien à tous nos membres. C’est cela le but de notre syndicat national », a déclaré Charles Fleury. 

Mais la force financière dont nous disposons comme syndicat national doit être protégée. « Si nous voulons continuer à accroître le pouvoir de nos membres et à progresser ensemble, nous devons gérer avec prudence nos ressources financières, et c’est ce que nous faisons », a-t-il ajouté.

Charles Fleury a souligné que le SCFP doit relever de nombreux défis financiers, dont les coûts associés au personnel où la majeure partie des ressources du syndicat sont investies.

En septembre, le Conseil exécutif national a rendu 11 postes temporaires permanents et a décidé d’afficher tous les postes vacants. Le CEN a aussi adopté une motion visant à créer un groupe de travail qui examinera les besoins du SCFP en matière de dotation en personnel. Les recommandations du groupe de travail seront présentées au CEN en juin.

En raison de la création du groupe de travail sur la Caisse nationale de grève au congrès de 2015, a indiqué Charles Fleury, la Caisse de grève du SCFP est encore meilleure, notamment avec une période d’attente réduite et un accès plus facile aux fonds pour les campagnes visant à éviter la grève qui sont financées à 100 pour cent par le SCFP national. D’autres améliorations seront étudiées lorsque l’impact du nouveau partage des fonds entre la Caisse nationale de grève et la Caisse nationale de défense pourra être mesuré.