Les conservateurs ontariens prévoient augmenter de 2,3 pour cent les frais de participation aux soins de longue durée, ce qui représente l’une des hausses de prix les plus élevées de la dernière décennie. Une personne âgée de la classe moyenne prise en charge paiera environ 500 $ de plus par an. Le SCFP demande au gouvernement provincial d’annuler cette augmentation, ainsi qu’une réduction du budget des établissements de soins de longue durée de plus d’un pour cent prévue pour 2019.

« Dans le budget de mars, les conservateurs ont annoncé des compressions bien réelles dans le budget de ces établissements pour 2019 et pour chacune des quatre années suivantes », explique Candace Rennick, secrétaire-trésorière du SCFP-Ontario. « On a ordonné ces réductions, même si les établissements de soins de longue durée sont devenus des environnements de soins où les résidents ont des problèmes de santé de plus en plus complexes et où les effectifs diminuent. Quelle image saisissante, alors que l’État provincial diminue sa contribution, qu’il demande aux personnes âgées d’accroître la leur d’un pourcentage supérieur au taux d’inflation, d’un pourcentage équivalent à 2,3 fois celui du gouvernement! C’est une situation injuste et qui doit absolument être rectifiée. »

« En outre, le budget de mars a annulé le Fonds de transition pour les salaires élevés, qui permet de payer les salaires du personnel, et les primes de conformité structurelle, qui permettent de maintenir les foyers de soins de longue durée aux normes modernes », ajoute Heather Duff, présidente du Comité de coordination des travailleurs de la santé du SCFP-Ontario. « Ces deux coupes représentent plus de 34 millions de dollars par an. Les établissements, qui arrivent déjà à peine à joindre les deux bouts, vont devoir diminuer les soins. »

« Quel genre de gouvernement réduit les impôts des riches et augmente la quote-part des aînés vivant dans un établissement de soins de longue durée à un taux supérieur à celui de l’inflation? », se demande Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO-SCFP). « Quel genre de gouvernement réduit les niveaux de dotation en personnel dans les soins de longue durée alors que les résidents sont déjà négligés et que la main-d’œuvre atteint déjà le point de rupture? Ces mesures politiques sans cœur doivent être annulées. »

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Marla DiCandia, service des communications du SCFP, 416-523-3124, www.cupe.on.ca.