Le SCFP a exprimé son soutien aux travailleurs des postes qui ont été forcés de retourner au travail en participant à une manifestation pour le droit à la négociation collective libre et le droit de grève qui avait lieu en marge de l’assemblée publique annuelle de Postes Canada.

Les membres du Conseil exécutif national du SCFP ont participé au rassemblement qui avait lieu devant le siège social de la société d’État, à Ottawa.

Le gouvernement libéral a eu recours à une loi spéciale pour obliger les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) à retourner au travail à la fin du mois dernier. Ces syndiqués menaient une grève tournante pour réclamer des avancées sur des questions cruciales comme l’équité salariale et la santé-sécurité au travail.

« Le STTP a tout notre appui pour lutter contre cette atteinte aux droits des travailleurs canadiens protégés par la Charte », a déclaré le président national du SCFP, Mark Hancock. « Justin Trudeau a clairement fait savoir qu’il n’était pas l’ami des travailleurs. Il en subira les conséquences devant les tribunaux comme dans l’isoloir. »

« Les tribunaux ont statué que le droit de grève est essentiel à des négociations significatives, a ajouté le secrétaire-trésorier national du SCFP, Charles Fleury. C’est par la négociation collective que nous progressons comme travailleurs et comme société. Les 665 000 membres du SCFP sont solidaires des travailleurs des postes qui réclament plus d’équité. »

Dans le cadre de son appui, le SCFP a accordé au STTP un prêt sans intérêt d’un million de dollars. Le STTP conteste la loi de retour au travail devant les tribunaux.