La violence contre les travailleurs du secteur de la santé est pire que dans tout autre secteur. En appui aux 27 000 membres du personnel des hôpitaux de l’Ontario qui négocient présentement leur contrat de travail, des centaines de délégués ont manifesté hier midi. Ils ont exigé que cesse la violence dans le secteur de la santé et que de meilleures protections contre la violence au travail soient instaurées.

« Beaucoup des lois qui protègent les travailleurs – tous les travailleurs et non seulement ceux qui sont syndiqués – existent grâce au militantisme des syndicats pour la sécurité au travail. Nous ne devons jamais l’oublier », a lancé le président national du SCFP, Mark Hancock.

« Je reconnais fièrement et soutiens l’engagement de nos membres du secteur hospitalier de l’Ontario, qui n’ont pas hésité à aborder la question de la violence à la table de négociation. »

Treena Hollingsworth, travailleuse des services de soutien à la personne, a précisé que de nombreux travailleurs de la santé qui ont été agressés au travail ont subi tant de séquelles, physiques ou psychologiques, qu’ils pourraient ne plus jamais pouvoir travailler.