Hassan YussufLes quatre prochaines années nous donneront peut-être l’occasion de bâtir le Canada que nous voulons, a affirmé le président du Congrès du travail du Canada, Hassan Yussuff.

« Le travail que vous avez accompli et que votre mouvement a accompli partout au pays a été absolument exceptionnel.  Nous devions défaire le gouvernement de Stephen Harper et tout le monde a été ravi de le voir débarrasser le plancher », a-t-il déclaré.

L’élection n’a pas donné le résultat espéré, mais nous avons quand même mis fin à dix ans de règne d’un premier ministre qui utilisait le racisme et à la xénophobie comme outil électoral, qui s’attaquait aux syndicats et qui a fait reculer les droits de la personne d’une décennie.

Au cours des quatre années qui viennent, nous devons rappeler à Justin Trudeau qu’il a promis d’abroger C-377, de lancer une enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées et de restaurer l’accréditation par cartes. Nous devons le convaincre d’abroger, et non de réviser, la loi C-51, a-t-il précisé, en ajoutant qu’il faut insister sur la réforme électorale pour que la voix de tous soit entendue et pour éviter de nous retrouver avec des gouvernements très majoritaires qui représentent une minorité de Canadiens.

Hassan Yussuff a demandé aux membres du SCFP de rester unis et forts.

« Les ennemis de cette organisation ne sont pas dans cette salle.  Partez d’ici en tant que force de plus de 600 000 personnes unies et dites aux employeurs : si vous vous en prenez à l’un de nous, c’est nous tous que vous attaquez », a-t-il lancé.