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Les chargés de cours, moniteurs en rédaction, enseignants en musique et assistants d’enseignement affiliés à la section locale 3902 (unité 3) du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 3902-3) ont participé en nombre record à un vote de grève qui s’est soldé par l’autorisation massive de « toutes les mesures nécessaires » afin de conclure une convention collective équitable avec leur employeur, l’Université de Toronto (UT).

Cette unité de négociation existe depuis dix ans et, la semaine dernière, elle a tenu le deuxième vote de grève de son histoire. Près de 260 syndiqués y ont participé, doublant presque le taux de participation au vote précédent. De ce nombre, 92,1 pour cent ont accordé au comité de négociation le mandat de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris le débrayage, si les négociations avec l’UT n’aboutissent pas.

« Ce vote signifie que nos membres en ont assez du statu quo, explique le vice-président de l’unité 3, Erich Vogt. Il annonce que nos membres exigent d’obtenir la sécurité d’emploi, la rémunération et les avantages sociaux qui correspondent à leur apport à la renommée de cette université, un des plus importants établissements d’enseignement et de recherche au monde. »

Les chargés de cours donnent 35 pour cent de tous les cours de premier cycle à l’UT, mais leur masse salariale représente seulement un pour cent du budget de l’institution. La majorité de ces enseignants ont les mêmes qualifications et la même expérience que les professeurs permanents, mais ils n’ont aucune sécurité d’emploi; d’une session à l’autre, ils doivent postuler à nouveau pour des cours qu’ils ont pourtant donnés avec succès dans le passé. Leur salaire de base demeure le même depuis août 2012; les avantages sociaux, eux, sont gelés depuis dix ans. Plusieurs membres de l’unité 3 vivent sous le seuil de la pauvreté, avec à peine 275 $ par cours-session de prestations de santé, même s’ils détiennent un doctorat et qu’ils enseignent à l’université.

Avec ce vote, les membres de l’unité 3 du SCFP 3902 rejoignent ceux de l’unité 1, soit les étudiants assistants d’enseignement, les moniteurs, les surveillants et les employés affectés aux services d’accessibilité. L’automne dernier, ces syndiqués ont accordé au comité de négociation un mandat de grève de 91,3 pour cent. Ensemble, ces deux unités représentent près de 2 000 employés de l’UT prêts à recourir aux moyens de pression si nécessaire.

« Le SCFP 3902 est fier de ses membres et du caractère non équivoque de ce vote, a déclaré la présidente du SCFP 3902, Erin Black. Notre syndicat a toujours négocié de bonne foi, mais il n’est pas question que nous acceptions des compromis sur les besoins essentiels de nos membres. Il est temps que l’université respecte nos membres et qu’elle reconnaisse leur apport déterminant à la prestation de l’enseignement au baccalauréat dans la plus grande université du Canada. »

Pour en savoir plus, contactez :

Erin Black, présidente d’unité du SCFP 3902, 416-806-3902  

Kevin Wilson, service des communications du SCFP, 416-821-6641