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L’Autorité aéroportuaire de Fort McMurray a remis un avis de licenciement à 24 préposés à l’entretien. Elle a annoncé que l’entretien sera assuré dorénavant par une société privée, Bill’s General Cleaning. Elle a aussi annoncé qu’elle compte faire de même avec le personnel de sécurité. Le SCFP-Alberta soulève plusieurs préoccupations dans ce dossier :

  1. Le propriétaire de Bill’s General Cleaning, Bill Asefa, a confirmé aux médias qu’on trouve des travailleurs étrangers temporaires (TÉT) dans l’équipe qui remplacera les employés à plein temps de l’Autorité aéroportuaire. M. Asefa possède aussi une agence de recrutement et de placement de TÉT, Bill’s Recruiting. Il utilise déjà des TÉT à l’aéroport nord de Fort McMurray.
  2. Le PDG de l’Autorité aéroportuaire, Scott Clements, a confirmé, lui aussi, que les travailleurs canadiens seront remplacés par des TÉT.
  3. Bill’s General Cleaning offre un salaire de 14,50 $ l’heure, ce qui donne un revenu annuel inférieur, de beaucoup, au seuil de la pauvreté, puisque le Gouvernement de l’Alberta évalue le coût de la vie annuel moyen à Fort McMurray à 65 000 $.
  4. Une grosse part des préposés à l’entretien actuels de l’aéroport sont des femmes peu scolarisées. Leurs évaluations annuelles de rendement démontrent toute la force de leur dévouement à l’aéroport.
  5. L’aéroport n’a pas fait la preuve que la sous-traitance de ces services lui permettra de réaliser des économies. En fait, sans ce recours aux TÉT, il est à peu près certain que l’aéroport n’en réaliserait pas.

Nous sommes clairement en présence d’un cas d’utilisation abusive du Programme de travailleurs étrangers temporaires (PTÉT), celui-ci étant censé combler les lacunes du marché du travail lorsqu’aucun Canadien ne peut occuper un emploi donné.

Tout travailleur mérite un salaire décent et la sécurité d’emploi. Les employeurs et les gouvernements ne devraient pas recourir au PTÉT pour brouiller le marché du travail, faire chuter les salaires et nuire aux syndicats.

Nous avons besoin de votre aide pour contrecarrer les plans rétrogrades de l’aéroport.

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