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Une entente historique conclue par les syndicats, le gouvernement et les agences d’intégration communautaire apportera une plus grande stabilité à la vie des personnes ayant une déficience intellectuelle en Ontario, de même qu’aux travailleuses et travailleurs à faible salaire qui s’en occupent.

Samedi, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), ainsi que d’autres syndicats et organismes, ont terminé une consultation sur l’allocation de 180 millions de dollars, une somme destinée à accroître la continuité des soins et des services offerts aux personnes ayant une déficience intellectuelle en s’attaquant à des problèmes comme le roulement élevé du personnel, l’incapacité à attirer et à maintenir en poste un personnel compétent et la pénurie de personnel.

Les emplois des personnes offrant des services aux personnes ayant une déficience intellectuelle – dont la très grande majorité sont des femmes et dont bon nombre sont mal payées – sont habituellement des emplois précaires et à temps partiel.

L’augmentation du financement destiné aux services de développement faisait partie du dernier budget du gouvernement et comprend des sommes pour améliorer la rémunération des travailleuses et travailleurs de première ligne à faible salaire. Au cours des derniers mois, les conseillers du SCFP ont pris part à des discussions sur les façons de répartir le plus efficacement possible les 180 millions de dollars destinés à la bonification des salaires.

« Nous sommes heureux que le gouvernement et les organismes aient reconnu l’importance d’une main-d’œuvre stable et mieux payée comme élément clé de la prestation de meilleurs services aux personnes ayant une déficience intellectuelle », a déclaré Jim Beattie, président du Comité de coordination des travailleuses et travailleurs des services de développement.

« Les travailleuses et travailleurs des services de développement s’occupent des personnes les plus vulnérables de la société.  En Ontario, les emplois qu’ils occupent sont habituellement sous-évalués et sous-payés. Personne ne profite d’un tel modèle – surtout pas les personnes qui comptent sur ces services. »

En vertu de l’entente conclue par le SCFP avec le gouvernement, d’autres syndicats et l’association des employeurs du secteur des services de développement, le financement sera alloué, de 2014 à 2016, à l’amélioration des salaires des travailleuses et travailleurs de première ligne des services de développement, incluant une allocation pour les problèmes de travail précaire, comme la faiblesse des salaires, régimes de retraite et avantages sociaux.

« Correctement réparti, ce financement peut transformer la vie des gens qui travaillent dans les services de développement et, conséquemment, des personnes qui reçoivent ces services », a conclu M. Beattie.

Pour en savoir plus :

Jim Beattie
Président, Comité de coordination des travailleuses et travailleurs des services de développement
 905 928-0030

Andrew Hunter
Coordonnateur des services sociaux du SCFP
 519 496-5314

Mary Unan
Communications du SCFP
905 739-3999, poste 240, ou 647 390-9839