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HAPPY VALLEY-GOOSE BAY – Le président du syndicat qui représente les employés municipaux, actuellement en lock-out, de Happy Valley-Goose Bay au Labrador affirme que ses membres sont émus par l’énorme vague d’appui populaire.

« Les gens de notre communauté se sont ralliés derrière nous, explique le président de la section locale 2019 du SCFP. Les deux premiers jours, on nous a apporté une quantité incroyable de nourriture et de café. À la fin de la journée d’hier (14 janvier), il en restait tellement que nous l’avons remis à des œuvres de bienfaisance. »

« Nous avons reçu trop de dons, pour que je puisse les énumérer tous, comme du bois pour nous réchauffer, ajoute-t-il, mais nous en publierons la liste sur Facebook. Nos membres se sentent bien appuyés par la communauté. »

« Quant au lock-out, poursuit-il, les gens nous disent qu’ils ne comprennent pas la position du maire et du conseil municipal dans le dossier du régime de retraite. Ils ne comprennent pas qu’on veuille défaire quelque chose qui nous a pris des décennies à bâtir. »

« En 2008, précise-t-il, quand l’économie nord-américaine s’est effondrée, les gens qui participaient à un régime de retraite à cotisations déterminées, comme celui que la municipalité veut nous imposer, ont perdu jusqu’à 40 pour cent de leurs épargnes. Ce type de régime n’est pas un vrai fonds de retraite : il n’est pas du tout sécuritaire. »