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HAPPY VALLEY-GOOSE BAY – Le président de la section locale 2019 du SCFP, Glenn Pittman, dit commencer à se demander si le maire de Happy Valley-Goose Bay savait ce qu’entraînerait la mise en lock-out des employés municipaux : « Le maire Snook pensait-il vraiment que tout irait comme d’habitude s’il empêchait toute la main-d’œuvre municipale d’aller travailler, au Labrador, en plein hiver? »,

« Nous respectons notre lettre d’entente, comme promis, ajoute M. Pittman, et disons que ce n’est pas nécessairement la norme dans les conflits de travail. »

« Le maire devrait arrêter de critiquer les employés qu’il a lock-outés et commencer à assumer la responsabilité de ses actes, renchérit le président du SCFP-T.-N.-L., Wayne Lucas. Si quelqu’un a renié ses devoirs envers la population, c’est le maire, quand il a lockouté ses employés. »

« La seule personne à compromettre la sécurité de la population de Happy Valley-Goose Bay, c’est le maire Snook, ajoute-t-il. Il devrait mettre sa fierté de côté, retirer les concessions qu’il exige dans le régime de retraite, reprendre les négociations et remplir ses obligations envers les citoyens. Cela mettrait fin au lock-out et permettrait aux employés de retourner déneiger les rues. »

Les 43 membres de la section locale 2019 sont en lock-out depuis le 13 janvier.