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Toronto, Ont - Les employés de SPRINT Senior Care ont souligné leur engagement à long terme dans les soins aux aînés de Toronto en refusant un contrat de travail sans régime de retraite.

Après plusieurs mois de négociations, les employés de première ligne de SPRINT Senior Care ont rejeté l’offre de l’agence par une majorité de 94 pour cent. Ils préfèrent retourner à la table, où ils espèrent conclure une entente qui leur accorderait une certaine sécurité à la retraite. Ainsi ils pourront continuer à soigner et à servir les aînés qui choisissent de vivre chez eux de manière autonome.

Les cadres et les dirigeants de SPRINT Senior Care ont un régime de retraite, mais pas les employés de première ligne, soit les préposés aux services de soutien à la personne, les chauffeurs et les travailleurs sociaux. Ces employés craignent que, sans régime de retraite au travail, ils soient réduits à vivre dans la pauvreté lorsqu’ils seront vieux à leur tour ou encore qu’ils doivent travailler bien au-delà de l’âge de 65 ans. En outre, plusieurs employés de SPRINT gagnent un salaire très bas qui ne leur permet pas d’utiliser les REER pour épargner en vue de leur retraite.

« En refusant ce contrat, les employés se soucient du bien-être de la clientèle de SPRINT et de leur propre avenir », affirme Kelly O’Sullivan, présidente de la section locale 4308 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les employés de SPRINT Senior Care.

« Nombre de nos membres souhaitent soigner les aînés qu’ils ont appris à connaître et à aimer jusqu’à la fin de leur carrière, poursuit-elle. Or, en l’absence d’un régime de retraite au travail, leur dévouement menace leurs propres années de retraite. Les dirigeants de SPRINT Senior Care, qui ont tous bétonné leur propre régime de retraite, peuvent protéger la continuité des soins de leurs clients et assurer à leurs employés une retraite digne. Il suffit d’ajouter un régime de retraite au travail dans la convention collective. »

Selon Mme O’Sullivan, les membres du SCFP n’ont pas de moyens de pression à l’horaire en ce moment, mais ils continueront de tenter de persuader l’employeur d’ajouter un régime de retraite pour ses employés de première ligne.

Pour en savoir plus, contactez :

Kelly O’Sullivan
Présidente de la section locale 4308 du SCFP
 416-529-9600

Mary Unan
Service des communications du SCFP
905-739-3999 poste 378
 (c) 416-206-5609