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Sur la scène internationale, le SCFP est considéré comme un syndicat qui lutte contre la privatisation de l’eau et qui appuie les campagnes en faveur des services d’eau publics.

Barcelone

L’importance du contrôle démocratique des services d’eau (eau potable, assainissement, bassins versants en amont, utilisation de l’eau à des fins industrielles et agricoles) par le public et les communités a été un sujet chaud à une réunion tenue à Barcelone, en Espagne, en novembre 2013.

Réunis sous la bannière du Réseau pour la réappropriation de l’eau publique, 50 participants de la société civile (syndicalistes, universitaires et exploitants de réseaux d’eau) venus de 29 pays ont élaboré des stratégies afin de renforcer le réseau mondial pour la démocratisation des services d’eau publics.

La coordonnatrice de la lutte contre la privatisation au SCFP, Mary Catherine McCarthy, représentait notre syndicat. Des partenaires canadiens étaient aussi présents : Meera Karunananthan, responsable de la campagne des Collectivités bleues du Conseil des Canadiens, et David McDonald du Projet pour les services municipaux de l’Université Queens.

Sur la scène internationale, le SCFP est considéré comme un syndicat qui lutte contre la privatisation de l’eau et qui appuie les campagnes en faveur des services d’eau publics. Dans de nombreux pays, des campagnes en faveur de l’eau publique s’organisent pour contrer les programmes d’austérité qui préconisent notamment la priva­tisation des services publics.

Les défenseurs du droit à l’eau ont attiré l’attention avec des campagnes menées pour ramener l’eau dans le giron public, notamment celles de Berlin et de Jakarta. Dans ces villes, les gouvernements ont mis fin à leur contrat avec des exploitants privés en raison de
l’action militante. Jusqu’à maintenant, 86 municipalités dans le monde ont réussi à se réapproprier leurs services d’eau.

La conférence s’est aussi penchée sur un nouveau modèle de gestion des services publics de l’eau : les partenariats public-public (PPU). Les PPU privilégient l’intérêt public et offrent une solution de rechange aux partenariats public-privé (PPP) ou à la mainmise des grandes entreprises.

De nombreux participants à la Réunion de stratégie pour l’avenir de l’eau publique ont aussi assisté au congrès de l’Alliance mondiale des partenariats de services de distribution de l’eau qui a suivi. Le congrès portait sur la promotion des ententes de partenariat sans but lucratif entre les réseaux d’eaux potables et usées, surtout en Europe et dans les pays en développement d’Afrique, d’Asie et des Amériques. Ces partenariats renforcent le pouvoir des exploitants des réseaux d’eau grâce au partage des connaissances et aux programmes de mentorat pour l’amélioration des services d’eau potable et d’assainissement.