Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Child Care and Social Services sector council meeting

Les salariés des services de garde et des services sociaux luttent pour susciter des attentes et modifier les attitudes

Toronto, du 6 au 9 octobre 2014

Les travailleurs des secteurs des services sociaux et des services de garde ont profité pleinement de la conférence du Conseil national des secteurs pour échanger de l’information, des stratégies et leurs bons coups.

La réunion était animée par les coprésidents du secteur des services sociaux, Carrie Lynn Poole-Cotnam et Michael Lanier, et les coprésidents du secteur des services de garde, Randi Gurholt-Seary et Jamie Kass. Tous les sous-secteurs étaient bien représentés : les services aux personnes ayant une déficience intellectuelle, la protection de l’enfance, les organismes communautaires, les services sociaux municipaux, ainsi que les services de garde.

Sarah Ryan et Margot Young, deux chercheuses du SCFP, ont présenté un survol des deux secteurs. Leur exposé incluait une présentation de la campagne garderiespubliques.org appuyée par le SCFP et de la conférence nationale ServicesDeGarde 2020 qui s’est tenue au Manitoba en novembre 2014.

En petits groupes et en grands groupes de discussion, les participants ont identifié les thèmes et les enjeux qu’ils partagent, la priorité numéro un étant le besoin d’un financement adéquat. Les autres priorités sont les salaires, la santé-sécurité, la charge de travail, la formation et la reconnaissance de la formation.

Trish Hennessey du CCPA a invité les syndiqués à « susciter des attentes » et à résister au discours d’austérité. Elle les a pressés, devant la piètre performance économique, le taux de chômage élevé et les répercussions du travail précaire ou à temps partiel sur les jeunes, de « cesser de boire cette boisson empoisonnée qu’est l’austérité ».

Elle a souligné le rôle essentiel des syndicats dans la résistance à l’austérité, la promotion de l’équité et le débat sur les solutions.

Les bons coups qu’ont échangés les syndiqués avaient de quoi titiller la créativité de chacun. Jennifer Kirby du SCFP 181-2 a parlé d’une campagne de résistance à une fermeture de cinq jours à la Société d’aide à l’enfance de Brant – une mesure d’économie mal avisée qui a stimulé les troupes à passer à l’action.

Michael Lanier (SCFP 1936) a parlé d’une campagne de sensibilisation et d’appui aux services sociocommunautaires en Colombie-Britannique. Patricia Perry a raconté comment le SCFP 4459 de New Glasgow, en Nouvelle-Écosse, a réussi à tourner l’opinion populaire en faveur des employés des maisons de transition.

Ces bons coups et d’autres ont fait ressortir quelques vérités : nos membres sont notre plus grande ressource; il faut bâtir des coalitions; et il faut prendre le temps de dresser un plan d’action précis.

En ateliers, les participants ont pu débattre des tendances qui règnent dans les sous-secteurs, comme la privatisation dans les services aux personnes ayant une déficience intellectuelle et les organismes alliés avec qui être en lien dans le milieu des services de garde. Ces sous-groupes ont aussi discuté d’enjeux communs et de stratégies en vue d’accroître leur pouvoir.

Les participants demandent au Conseil des secteurs de les aider à élaborer des approches et des stratégies communes en matière de négociation, ainsi que de les informer. Un sondage auprès des syndiqués montre que ceux-ci préfèrent qu’on communique avec eux par courriel, par bulletin d’information ou par le site Internet national.

Album photo : Réunion du Conseil sectoriel des services de garde et des services sociaux