Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Selon le président de la section locale 79 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 79), le rapport de l’ombudsman de la Ville de Toronto, Fiona Crean, sur les pratiques de gestion à la Toronto Community Housing Corporation (TCHC) devrait « sonné l’alarme pour tous les Torontois ».

« Dans son rapport publié hier, l’ombudsman s’intéressait uniquement à la direction de la TCHC, rappelle le président du SCFP 79, Tim Maguire. Or, on peut dire sans craindre l’exagération que quand on cultive la peur au sommet, elle se retrouve aussi à la base ».

« Nous accueillons favorablement ce rapport et les recommandations raisonnables qui y sont formulées, ajoute-t-il, tout comme nous sommes heureux que le président de la TCHC, Bud Purves, se soit engagé à les appliquer. »

Le rapport de l’ombudsman révèle de multiples cas où la haute direction de la TCHC n’a pas su appliquer les politiques de base en matière d’embauche, de congédiement, de promotion, d’augmentation et d’évaluation, entre autres problèmes.

Des 45 cadres congédiés depuis l’arrivée en poste du directeur général Gene Jones, en 2011, 41 ont été mis à la porte sans motif, ce qui signifie que la TCHC a dû verser une indemnité de cessation d’emploi à ces personnes. Dans au moins un cas, elle a été traînée devant les tribunaux par un ex-employé pour congédiement injustifié.

« Il est très frustrant pour nos membres, explique M. Maguire, de voir de l’argent qu’on aurait pu consacrer à l’entretien des immeubles de la TCHC et à la réussite de ses projets s’envoler en honoraires d’avocats, en règlements hors cours et en augmentations de salaire astronomiques, sans autre contrôle significatif que la soi-disant “prérogative” du DG. »

« Que tout cela se déroulait alors que la TCHC soutenait qu’elle n’avait pas d’argent pour permettre au personnel de première ligne de fournir du soutien aux jeunes à risque dans les communautés TCHC ou pour verser des salaires décents à ses employés dépasse l’entendement, ajoute-t-il. Les résidents méritent mieux que ce chaos qui règne au sommet de l’organisation et qui s’écoule vers la base. Nos membres méritent mieux que de subir de l’intimidation. Les Torontois devraient s’attendre à mieux de la part du deuxième propriétaire en importance en Amérique du Nord. »

M. Maguire a répété la recommandation de longue date du SCFP 79 : le conseil municipal de Toronto devrait ramener la gestion de la TCHC dans son giron. « Cela fait des années que nous répétons que la ville, en gérant elle-même la TCHC, y apporterait plus de contrôle, de responsabilité et de transparence. Et le rapport de Fiona Crean démontre clairement que la TCHC a besoin de plus de contrôle, de responsabilité et de transparence. »

Pour en savoir plus, contactez :

Tim Maguire, président du SCFP 79, 416-977-1629

Kevin Wilson, 416-821-6641