Archana Rampure | Services nationaux du SCFP

Cet été, les députés de partout au pays ont eu des discussions animées sur la réforme électorale. En effet, à la demande du gouvernement fédéral, ils ont organisé des assemblées publiques de consultation dans leurs circonscriptions. Leurs conclusions doivent être résumées et présentées au Comité spécial sur la réforme électorale. Ces rapports, les conclusions des auditions du Comité spécial sur la réforme électorale et les commentaires individuels des députés serviront à formuler les recommandations qui doivent être présentées à la Chambre des communes le premier décembre 2016.

Les membres du SCFP de toutes les régions se sont mobilisés pour assister aux assemblées locales où ils ont activement échangé avec les députés et leurs concitoyens sur les moyens à prendre pour renforcer notre démocratie. Ils ont défendu la représentation proportionnelle, position appuyée par une écrasante majorité des délégués au congrès national de 2015.

En vertu d’un système de représentation proportionnelle, chaque parti a le même pourcentage de députés à la Chambre des communes que sa part du vote populaire obtenue aux élections. Par exemple, si 39 pour cent des Canadiens votaient pour les libéraux, ces derniers se retrouveraient avec environ 40 pour cent des députés à la Chambre, et non avec leur majorité absolue de 53 pour cent d’aujourd’hui. 

Parce que les gens aiment avoir des liens avec leur député local, le SCFP appuie un système de représentation propor­tionnelle mixte (voir l’article Une réforme électorale attendue pour de plus amples détails). Les membres du SCFP ont discuté de cette possibilité aux assemblées publiques. L’une des premières a eu lieu à Charlottetown et Leo Cheverie, de la section locale 1870, y était.

« Je crois que les principes d’équité et d’égalité sont vraiment importants pour nous en tant que nation. Si nous arrivons, l’année prochaine et les années subséquentes, à nous doter d’une démocratie plus forte, nous laisserons un héritage
formidable », a-t-il affirmé.