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Le gouvernement du Québec a attendu la dernière journée pour déposer un projet de loi qui vise à détruire une partie de notre Code du travail. Le projet de loi 110 se rapportant aux négociations dans le secteur municipal ressemble à bien des égards à certains des articles du projet de loi que le gouvernement du Nouveau-Brunswick avait déposé il y a deux mois. Le Nouveau-Brunswick a eu la sagesse de retirer son projet, car il était jugé inconstitutionnel.

« Ce projet de loi est un acte politique qui restreint notre droit à une libre négociation pour les employés municipaux et nos membres du transport terrestre. Mais nous ne sommes pas dupes. Nos droits fondamentaux sont encore sous attaques », a déclaré Denis Bolduc, président du SCFP-Québec.

« Les problèmes avec ce projet de loi sont nombreux. L’intervention rapide du législateur pourrait compromettre le droit de grève, un droit pourtant reconnu par les plus récents arrêts de la Cour suprême. Les négociations fonctionnent. Il y a des règlements chaque semaine. Laissez-nous négocier ! », a affirmé le président de la FTQ Daniel Boyer

« Le Québec est une société plus égalitaire, grâce à notre Code du travail, entre autres. Il y a équilibre et c’est le gouvernement qui modifie cet équilibre. C’est une deuxième charge en peu de temps contre les employés municipaux et du transport terrestre », de conclure Marc Ranger, directeur québécois du SCFP.

Comptant plus de 110 000 membres au Québec, le SCFP représente environ 70 % de l’ensemble des employés municipaux au Québec, soit 31 600 membres.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.