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Les fonctionnaires albertains n’accepteront pas qu’on leur impose une négociation collective à l’américaine, a déclaré aujourd’hui la présidente du SCFP-Alberta, Marle Roberts.

« Le gouvernement vient de déclarer la guerre à sa fonction publique, ses employés qui travaillent d’arrache-pied dans les écoles, les hôpitaux et de nombreux autres endroits, a-t-elle dit. Le premier ministre essaie d’imposer des relations patronales-syndicales à l’américaine. C’est mal. »

Mme Roberts a rappelé que la Cour suprême vient de reconnaître le droit de grève aux syndiqués de la fonction publique et l’importance de ce droit dans l’équilibre des forces à la table des négociations. « M. Prentice exige une réduction des salaires et il essaie de priver la fonction publique de son droit de grève. Or, il y a à peine un mois, la Cour suprême du Canada a invalidé une tentative similaire du gouvernement de la Saskatchewan. Si cette manœuvre a échoué là-bas, elle échouera aussi chez nous. »

« En outre, a-t-elle ajouté, le premier ministre oublie qu’une partie de la main-d’œuvre publique a encaissé un gel salarial. »

Le fait que le premier ministre se fie à l’Institut Fraser préoccupe Mme Roberts. Ce groupe de pression a admis avoir touché 4,3 millions de dollars d’intérêts étrangers; il est financé par la droite américaine.

« Nous avons besoin d’un système qui respecte la Charte canadienne des droits et libertés, qui reconnaît l’importance de la santé et de l’éducation en Alberta et qui croit en l’équité, conclut Mme Roberts. Le secteur public albertain combattra cette atteinte à ses droits. »

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