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TORONTO, ONT. – Les travailleurs en protection de l’enfance que représente le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) porteront un ruban bleu le 20 novembre, Journée nationale de l’enfant, pour symboliser leur engagement envers l’amélioration des services de protection de l’enfance en Ontario.

Cette année, l’accent est mis sur les principales recommandations des dernières enquêtes du coroner sur la mort d’enfants. Selon les syndiqués SCFP, en omettant de mettre en œuvre ces recommandations, le gouvernement accroît la probabilité de nouvelles tragédies.

« Trop souvent dans le passé, on a tabletté les recommandations du coroner, explique Aubrey Gonsalves, présidente du comité de coordination des employés des Sociéts d’aide à l’enfance (SAE). Pour la Journée nationale de l’enfant, nous voulons souligner les bienfaits qu’entraînerait l’adoption de ces recommandations pour les enfants et la protection de l’enfance en Ontario. »

À la suite de la publication, plus tôt cette année, des recommandations du coroner dans le décès de Jeffrey Baldwin, les employés des SAE affiliés au SCFP ont choisi d’investir leurs efforts dans l’adoption de ces recommandations. Celles-ci amélioreraient les services ontariens de protection de l’enfance, ce qui permettrait d’éviter d’autres décès parmi les enfants à risque.

Ils ont donc endossé certaines des recommandations formulées par le coroner dans la mort de Jeffrey Baldwin, Matthew David Reid et la famille de Diane Anderson. Ils ont aussi demandé au ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse de s’attaquer aux préoccupations communes à ces trois enquêtes du coroner.

On parle ici : d’accroître le financement des SAE pour permettre aux employés de la protection de l’enfance de travailler deux par deux; de financer une campagne de sensibilisation à la violence faite aux enfants; et de mieux financer les services en santé mentale prodigués par les agences communautaires. D’autres recommandations réclament la mise sur pied et le financement du Réseau d’information pour la protection de l’enfance (RIPE), un système qui permettrait aux employés de première ligne de toute la province de partager des données sur les enfants confiés aux SAE.

Les membres du SCFP réclament aussi un examen exhaustif de toutes les recommandations du coroner en vue de mieux protéger les enfants et les jeunes ontariens vulnérables.

« Ces recommandations nous aideraient beaucoup à assurer le bien-être de ces enfants, précise Mme Gonsalves. Nous pressons le gouvernement d’apporter les changements nécessaires pour éviter d’autres tragédies. »

Pour en savoir plus, contactez :
Mary Unan

Service des communications du SCFP
905-739-3999 poste 240

 647-390-9839