PETERBOROUGH, Ont. — Selon des représentants du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), la signature d’une convention collective juste et raisonnable créerait une stabilité profitable aux services de santé mentale dans la région de Haliburton, Kawartha et Pine Ridge.

Le syndicat s’efforce de conclure une entente juste et équitable pour ses membres qui œuvrent à la succursale locale de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), mais les négociations ont fait ressortir des problématiques découlant du sous-financement des services de santé mentale dans la région : fort roulement de personnel, deux classes de travailleurs, iniquité. Ces problèmes empêchent les travailleurs de fournir des services de qualité supérieure à la population, selon le syndicat.

« Nous travaillons d’arrache-pied pour décrocher une convention collective qui protégera la qualité des services offerts aux personnes vulnérables dans la région, affirme Alison Davidson, conseillère nationale du SCFP. Or, nous croyons que cela passe par un traitement équitable des employés de l’ACSM. »

« Dans le cas présent, précise le président du SCFP 5258, Kirk Hiller, nous revendiquons, pour tous les syndiqués, le droit de cotiser à un régime de retraite, ce que refuse l’ACSM. Pourtant, la stabilité de la main-d’œuvre est importante quand les services que vous offrez reposent sur un lien de confiance avec la clientèle. C’est voué à l’échec si les employés ne sont pas tous traités sur un pied d’égalité. »

Les représentants du syndicat soulignent que les avantages sociaux, dont l’existence d’un régime de retraite accessible à l’ensemble des employés, ont une grande influence sur la diminution du taux de roulement et le pouvoir de l’organisme d’attirer et de garder du personnel. En outre, ces avantages sociaux contribuent à la création d’une main-d’œuvre stable, ce qui permet aux employés de tisser des liens durables avec la clientèle.

« Nous admettons que l’ACSM subit de fortes pressions financières, concède Mme Davidson, mais ce n’est pas en créant des inégalités au travail qu’on pourra prodiguer des services de qualité ou résoudre les difficultés financières de l’organisme. Nous invitons donc les négociateurs de l’ACSM à revenir à la table pour conclure une entente qui prévoira des moyens de faire pression sur le gouvernement provincial afin d’obtenir plus d’argent pour les services de santé mentale – pas seulement à Haliburton, Kawartha et Pine Ridge, mais dans toute la province. »

Pour en savoir plus, contactez :

Kirk Hillier
Président du SCFP 5258
 705-876-9128

Alison Davidson
Conseillère nationale du SCFP
 705-760-5113

Mary Unan
Service des communications du SCFP
 647-390-9839