Un nouveau portrait de la société américaine de génie et de construction CH2M Hill révèle un soumissionnaire potentiel dans les contrats canadiens de privatisation de l’eau et des eaux usées.

Ce portrait s’inscrit dans une série publiée conjointement par le SCFP et l’Institut Polaris. Cette série intitulée Risques publics, profits privés fait la lumière sur les entreprises d’eau et d’eaux usées susceptibles d’être intéressées par les appels d’offres de PPP au Canada.

Nos portraits proposent un survol de la structure et de la gouvernance de l’entreprise, de ses activités de lobbyisme, de ses contrats en PPP actuels et antérieurs, ainsi que des problèmes juridiques et des controverses qui l’entourent.

Cette série met en vedette une large gamme d’entreprises allant de grandes multinationales à de petits financiers et entrepreneurs canadiens. Toutes ont été ciblées par PPP Canada, l’agence fédérale de promotion des PPP, comme de potentiels soumissionnaires dans les projets PPP d’eau et d’eaux usées.

La série Risques publics, profits privés est un outil très utile aux collectivités qui souhaitent s’opposer aux PPP. La pression de privatiser augmente et la société d’État fédérale PPP Canada cible particulièrement les systèmes d’eau potable et d’eaux usées municipaux. Pire, les municipalités qui sollicitent l’aide financière du Fonds Chantiers Canada, créé par le gouvernement conservateur, pour un projet d’infrastructure de 100 millions de dollars ou plus sont obligées de se soumettre à une analyse de faisabilité en PPP.