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Les membres du SCFP sont repartis de la Conférence du Conseil national des secteurs avec un nouveau savoir-faire et plus résolus que jamais à défendre les bons emplois et les services publics.

Cette conférence, la première du genre au SCFP, a réuni près de 1 200 membres et employés. Ces participants ont pu échanger dans 11 assemblées sectorielles pancanadiennes, ainsi que dans des plénières pansectorielles.

Dans son allocution, le président de l’AFSCME, Lee Saunders, s’est inspiré des paroles de Marin Luther King Jr. pour expliquer que le mouvement ouvrier faisait face « à l’urgence implacable de l’instant ».

Le président national du SCFP, Paul Moist, a déclaré que nos membres se trouvent dans l’oeil de cet instant urgent, alors que nous faisons face à des rondes de négociation ardues, des attaques sans précédent contre le droit à la négociation et des menaces qui mettent l’existence même du SCFP en péril.

Dans ce contexte extrêmement difficile, nos membres ont retroussé leurs manches afin d’écouter, d’apprendre et de se préparer. Une énergie positive contagieuse régnait.

« Si cette conférence est un tel succès, c’est grâce à votre participation », a déclaré M. Moist. Les syndiqués ont échangé sur tout (réussites, articles de convention collective, etc.) en plus de nouer de nouvelles amitiés.

« Dans chaque salle, tout le monde participait, a ajouté M. Moist. Et pas seulement qu’aux micros, dans les discussions aussi. Tout le monde s’est assis avec des gens qui n’appartenaient pas à leur section locale ou à leur région. Vous avez tous ri et partagé avec des gens que vous ne connaissiez pas. »

Le partage d’idées a porté ses fruits, estime le secrétaire-trésorier national du SCFP, Charles Fleury : « En trois brèves journées, nous avons tant fait progresser notre cohésion interne et notre solidarité! Nous pouvons retourner à la maison, chacun dans sa région, en sachant que nous faisons partie d’un mouvement très fort, très déterminé, très uni. Quand on s’en prend à l’un d’entre nous, on s’en prend à nous tous; qu’on s’en souvienne! »

Les membres de chaque secteur ont identifié leurs principaux problèmes et élaboré des stratégies pour les relever, mais ils ont aussi noté des préoccupations et des défis communs à tous.

Selon M. Moist, dans chaque secteur, les travailleurs ont signalé faire l’objet de pressions provenant de diverses sources, comme les menaces législatives, les attaques contre les régimes de retraite, les compressions et le sous-financement, mais aussi la montée du travail précaire, la privatisation et la santé-sécurité au travail.

« On apprend en écoutant les autres parler de leurs réussites, a-t-il dit. Et savoir qu’on n’est pas seul renforce notre détermination collective et, conséquemment, notre pouvoir collectif. »

L’importance de mobiliser la base est ressortie comme un autre thème généralisé. M. Moist a promis que le projet Pour un monde plus juste du SCFP continuerait à offrir aux sections locales les outils dont elles ont besoin pour tenir ces conversations.

Les membres ont aussi clairement identifié l’importance d’élire des gouvernements progressistes à tous les paliers. Selon M. Fleury, le SCFP cible les élections fédérales de 2015, où il n’y a qu’un seul parti qui soutient les bons emplois et les services publics : « Dans nos orientations stratégiques, vous nous avez donné le mandat de défaire le gouvernement Harper, mais aussi celui d’élire le premier gouvernement néo-démocrate fédéral du Canada. N’oublions pas que ce sont les Libéraux qui ont pillé la caisse d’assurance emploi et sabré les transferts aux provinces. N’oublions pas qu’ils se vautraient dans la corruption. »

M. Moist a remercié les participants pour leur dévouement : « Il n’y a jamais eu pire époque pour militer, nous le savons. Mais nos membres ont besoin de votre ascendant pour résister aux concessions, obtenir un régime de retraite décent, décrocher des hausses de salaire et alléger leur charge de travail. »

D’ici quelques semaines, les sections locales recevront un rapport sur les séances sectorielles qui les concernent. On leur demandera aussi de répondre à un sondage en ligne pour recueillir leurs commentaires.

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