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Près d’une centaine de délégués ont participé au petit déjeuner économique offert au congrès du SCFP-C.-B. vendredi matin.   « Les conservateurs soutiennent que l’économie et le marché du travail au Canada sont meilleurs que dans les autres pays industrialisés.  Si c’est vrai, qui en profite? », a demandé Paul Moist, président national du SCFP.

Il a expliqué aux délégués que pour les jeunes et pour la création future d’emplois, il n’y a pas de reprise économique.  Le taux de chômage chez les jeunes est près de deux fois et demie plus élevé que pour les adultes.  « C’est parce qu’il se crée moins de nouveaux emplois », a expliqué M. Moist.

Tant les dépenses que les revenus fédéraux comme part de l’économie sont en déclin depuis 1980 et sont sur le point d’atteindre les niveaux de 1940.

« C’est cela l’impact des mesures d’austérité et des baisses d’impôts », a-t-il poursuivi.  Les entreprises n’investissent pas dans l’économie pour créer de nouveaux emplois.  Même si le gouvernement continue de nous dire que les baisses d’impôts accordées aux sociétés font croître les investissements et le développement économique, c’est l’inverse qui est vrai. Le taux d’imposition des sociétés est passé de 40 % à environ 25 %, et la part des investissements des entreprises dans l’économie a diminué dans la même mesure.    

L’économie repose à 60 % sur les dépenses des ménages. L’économie a besoin que les travailleurs dépensent de l’argent pour rouler. Les travailleurs doivent disposer de salaires adéquats pour faire prospérer l’économie.

« Nous n’avons jamais rien gagné sans lutter, a souligné Paul Moist.  Et nous ne pouvons nous battre efficacement qu’en étant unis. »  M. Moist a conclu le petit déjeuner par les mots suivants : « Nous ne devons pas oublier que nous sommes l’économie.  Nous n’avons pas leur argent – mais nous sommes plus nombreux qu’eux. »