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Paul Moist, président national du SCFP, a commencé son discours aux délégués du 51e congrès annuel du SCFP-C.-B. en soulignant la solidarité dont ont fait preuve les membres du SCFP de tout le pays à l’égard des travailleurs de la Colombie-Britannique qui ont vécu de très durs conflits au cours de la dernière année.

Il a mentionné les ententes clés obtenues après de difficiles rondes de négociation, notamment dans les secteurs de la maternelle à la 12e année et des services sociaux communautaires, et a vanté l’efficacité de la lutte contre la sous-traitance et la privatisation. Il a souligné tout particulièrement le dur combat que livrent les membres de la section locale 608 du Centre Naramata de l’Église Unie.

Malgré l’amère déception suscitée par les élections provinciales de 2013, Paul Moist a incité les membres du SCFP à aller de l’avant et à faire élire John Horgan au poste de premier ministre en 2017. Et à propos des forces conservatrices qui ont dans leur mire les 25 000 élus municipaux du Canada, M. Moist a invité les militants à assurer « l’élection d’un nombre record de conseillers municipaux, maires et conseillers scolaires progressistes aux élections municipales de novembre ».

Paul Moist a fait lever la foule lorsqu’il a dénoncé les attaques malveillantes lancées par le gouvernement Harper contre les anciens combattants du Canada et contre la démocratie canadienne avec son « injuste » réforme électorale.

Invitant les sections locales à participer à la campagne « Ensemble pour un monde plus juste » du Congrès du travail du Canada, M. Moist a insisté sur l’importance de tenir des conversations individuelles avec nos membres sur tous les sujets, de la résistance aux concessions à la lutte pour les régimes de retraite, en passant par la hausse du salaire minimum et l’élection de femmes et hommes politiques progressistes.