Lee SaundersLe président de l’American Federation of State, County and Municipal Employees (AFSCME), Lee Saunders, a livré, au congrès national du SCFP, un discours enflammé sur la force du mouvement syndical malgré les attaques incessantes qu’il affronte.

Monsieur Saunders a su inspirer son auditoire. Il a invité les membres du SCFP à défendre, ensemble, les travailleurs et leurs acquis contre ces attaques, en précisant qu’il s’agit du combat de notre vie.

« L’affaire Friedrichs est actuellement devant les tribunaux américains. Ce cas menace notre existence même, dit-il. Il prétend qu’un employé ne devrait pas être obligé de verser une cotisation pour profiter de la représentation syndicale. On veut nous priver de notre pouvoir, de nos ressources et de notre capacité à représenter nos membres à la table.

Le un pour cent des super-riches, dans mon pays comme au Canada, veut s’accumuler plus de pouvoir et de richesses, au détriment des familles de travailleurs qui respectent les règles du jeu, qui tentent de mettre du pain sur la table, qui tentent d’offrir une éducation à leurs enfants, qui tentent de bien s’en sortir. 

Or, les règles du jeu ne sont pas justes. À nous, mouvement syndical, alliés, partenaires de coalitions, de clamer d’une seule voix : “ça suffit, c’est assez”. »

Selon M. Saunders, il faut faire une évaluation honnête de nos actions, puis garder ce qui fonctionne et changer ce qui ne marche pas. Les sections locales de l’AFSCME se sont engagées à rencontrer individuellement 80 pour cent de leurs membres d’ici à leur prochain congrès. « Nous constatons que nos membres sont heureux d’avoir des nouvelles de leur syndicat et qu’ils souhaitent participer au combat », a-t-il dit.