Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Le contexte et les pressions politiques de l’Alberta sur les retraites dans le secteur public étaient au cœur du rapport qu’a livré la présidente du SCFP-Alberta, Marle Roberts, en ouverture du congrès 2014.

Celle-ci a résumé les espoirs que nourrissaient les Albertains envers l’ex-première ministre Allison Redford : « Elle a promis d’accroître le budget de l’éducation, de ne pas couper dans les services publics et d’empêcher le parti Wildrose de privatiser la santé. Puis, elle a demandé aux employés du secteur public de lui accorder leur appui. Ces promesses, elle les a toutes rompues. »

Une charge contre nos retraites

Mme Roberts a mis en évidence la plus importante menace que représentent les promesses rompues du gouvernement conservateur : les coupes imposées aux régimes de retraite des employés de première ligne de la fonction publique.

« La prestation de retraite moyenne est de 14 500 $, a-t-elle précisé. On est loin de la retraite dorée dont parlent les conservateurs lorsqu’ils vilipendent secteur public. Les modifications proposées assureront à nos membres une retraite dans la pauvreté; ces prestations ne leur permettront pas de vivre. »

Mme Roberts a mentionné qu’il existe une occasion de contrer cette charge, le chaos régnant au sein du gouvernement conservateur accordant un peu de temps aux syndicats pour faire pression dans ce dossier.

« Nous avons encore l’occasion de défendre nos retraites et nous le ferons, a-t-elle lancé. Nous ne baisserons pas les bras. Et je sais que nos membres albertains se tiendront debout avec nous afin qu’on ne touche pas à nos retraites. »

Mme Roberts presse les membres du SCFP de parler des effets néfastes de ces coupes, pour les syndiqués autant que pour la collectivité, avec leurs amis, leurs proches et leurs voisins : « Nous demandons aux sections locales et à leurs membres d’amplifier notre voix et de faire pression sur les députés provinciaux conservateurs. »

Projets de loi antisyndicaux et privatisation

Dans son discours, Mme Roberts a aussi évoqué la multiplication des tentatives de privatisation des services de santé, ainsi que les projets de loi antisyndicaux 45 et 46 du gouvernement conservateur et la menace qu’ils représentent pour les travailleurs albertains : « Ces deux projets de loi illustrent tout le mépris que nourrit le gouvernement conservateur envers les employés de première ligne du secteur public. »

Malgré toutes les menaces qu’elle a énumérées, Mme Roberts a aussi parlé des bonnes nouvelles de la dernière année. Par exemple, cet automne, plusieurs membres et employés du SCFP se sont fait élire comme conseillers municipaux, ce qui assurera aux travailleurs une voix forte dans la politique municipale.

Se serrer les coudes

En outre, Mme Roberts a félicité les membres pour leur participation remarquable aux campagnes d’aide aux victimes des inondations. Le SCFP-Alberta, le SCFP national et les autres régions, ainsi que les sections locales, ont amassé en tout 40 000 $ pour nos membres sinistrés.

« Je m’attends à une autre année bien occupée et dynamique, a-t-elle conclu, et ce, malgré les attaques du gouvernement. C’est incroyable à quel point ces attaques font ressortir le meilleur de nos membres et de notre organisation. »

-30-

Contact : Lou Arab
Conseillère en communications
 780.271.2722

LA/lg cope#491