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Ottawa – Les travailleurs canadiens paient un lourd prix en raison de l’obsession du surplus budgétaire des conservateurs fédéraux. En réduisant les services publics pour dégager un surplus, le gouvernement conservateur nuit aux Canadiens et ne favorise pas la croissance économique, selon le Syndicat canadien de la fonction publique. Le SCFP est le plus grand syndicat au pays.

« Ce budget fédéral n’a qu’un seul but : créer le surplus budgétaire dont les conservateurs fédéraux souhaitent disposer en prévision de la campagne électorale de 2015, et ce, peu importe le coût pour les Canadiens. Tout cela parce qu’ils ne pourront certainement pas se faire réélire en faisant valoir leur bilan en matière de création d’emplois, ni se vanter de la piètre croissance économique ou des efforts qu’ils ont déployés pour démanteler la classe moyenne », a affirmé le président national du SCFP, Paul Moist.

Le budget fédéral 2014 maintient les taux irresponsables d’imposition des sociétés introduits dans les budgets précédents, des taux qui rendent nécessaires des compressions supplémentaires dans les services publics afin de précipiter un surplus budgétaire prématuré. Comme l’indique un récent rapport du FMI, les réductions de dépenses entravent la reprise économique au Canada, en plus de priver les Canadiens des services publics sur lesquels ils comptent.

« Nous avions besoin d’un budget fédéral qui défend les intérêts de tous les Canadiens, qu’ils soient travailleurs, étudiants, anciens combattants, ou personnes âgées. Nous avons plutôt eu un budget qui n’accomplit rien, à part aider les grandes entreprises et les Canadiens les plus riches », a précisé Paul Moist.

Le budget fédéral 2014 ne propose aucune mesure pour régler l’insécurité du revenu à la retraite et aider les onze millions de Canadiens qui n’ont pas de régime de retraite au travail. Il consacre très peu d’argent aux infrastructures publiques, à part réitérer des engagements antérieurs. Dans l’ensemble, ce budget compte peu de nouveaux programmes et se contente de déplacer de petits montants ici et là pour camoufler les vrais problèmes des Canadiens.

« Le surplus budgétaire ne sert qu’à masquer la mauvaise performance économique des conservateurs, notamment la faible croissance économique, les salaires qui stagnent, le nombre grandissant de Canadiens qui se demandent comment ils pourront se permettre de prendre leur retraite et des taux d’emploi anémiques qui affectent particulièrement nos jeunes. Ce ne sont pas les résultats auxquels on s’attend de la part de bons gestionnaires », a ajouté M. Moist.

Le SCFP demande au gouvernement fédéral de renforcer les services publics, d’investir dans l’infrastructure publique et de faire preuve de leadership dans le dossier de la bonification du Régime de pensions du Canada.

« Il nous faut des investissements qui aideront les familles de travailleurs à joindre les deux bouts, comme un financement national de garderies, des engagements concrets à l’égard du système de santé public, une assurance-emploi équitable et accessible, un Régime de pensions du Canada bonifié et l’annulation des compressions imposées à la Sécurité de la vieillesse et au Supplément de revenu garanti. Voilà des mesures responsables qui feraient réellement preuve de leadership. Or, elles brillent par leur absence dans ce budget. », a conclu Paul Moist.

  

Pour en savoir plus :

Pierre Ducasse, Agent des communications, SCFP
613-852-1494
pducasse@scfp.ca