Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Le président du SCFP-Terre-Neuve-et-Labrador, Wayne Lucas, est horrifié par l’irresponsabilité du ministre fédéral des Finances qui rejette l’urgence d’agir dans le dossier du Régime de pensions du Canada.

« La population s’attendait à ce que cette fois, peut-être, il se passe quelque chose, explique-t-il. Or, M. Flaherty nous a claqué la porte au nez. »

M. Lucas se dit sidéré de voir le gouvernement rassembler tous ces ministres pour parler de la bonification du RPC, pour finalement ne pas en parler du tout.

« Qualifier la bonification d’impôt sur la masse salariale, c’est un paquet d’âneries!, lance M. Lucas. La cotisation au RPC est un salaire reporté. Et rien n’indique que l’économie en souffrirait. En fait, lorsqu’on a augmenté les cotisations au début des années 90, on a constaté une croissance de l’économie et de l’emploi. »

Le SCFP appuie une augmentation modeste et graduelle des cotisations afin de pouvoir éventuellement doubler les prestations de tous les travailleurs.

Onze millions des dix-neuf millions de travailleurs canadiens n’ont pas de régime de retraite au travail. « C’est ce qui rend le RPC si important », souligne M. Lucas.

Les grands perdants de cette débâcle? Les PME, dit-il, « parce que les gens sans pension décente n’auront pas d’argent à dépenser ».

« Le modèle du Régime de pensions du Canada est solide, ça ne fait aucun doute. Cela dit, si on ne l’améliore pas bientôt, nous perdrons la prochaine génération, dans vingt ou trente ans. »