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Pour la Journée nationale de l’enfant (le 20 novembre), des travailleuses et des travailleurs des garderies, des services de protection de l’enfance et d’aide aux familles et des groupes communautaires se rassembleront à Queen’s Park pour distribuer aux députés des rubans bleus.

Le ruban bleu est un symbole universel de la Journée nationale de l’enfant. Il rappellera aux députés le sous-financement actuel des services aux enfants vulnérables et aux jeunes à risque.

L’activité est organisée par des membres du Syndicat canadien de la fonction publique employés dans des agences et des milieux de travail servant les enfants et les jeunes. Ces syndiqués souhaitent sensibiliser la population à l’impact des compressions budgétaires sur les programmes qui protègent les enfants et les jeunes, en plus d’exhorter les députés provinciaux à réclamer le financement adéquat des services à l’enfance et à la jeunesse.

« Nous voulons rappeler aux députés qu’en ratifiant la Convention de l’ONU de 1991 relative aux droits de l’enfant, le Canada s’est engagé à respecter les droits des enfants et des jeunes », explique Aubrey Gonsalves, président du SCFP 2316 qui représente les employés de la Société d’aide à l’enfance de Toronto.

« Or, poursuit-il, les syndiqués SCFP constatent d’eux-mêmes que l’Ontario faillit à la tâche. Nous travaillons quotidiennement auprès des enfants vulnérables et des jeunes à risque; nous voyons l’impact des compressions budgétaires, des retraits de service et de la réduction du personnel. Les compressions gouvernementales font mal aux enfants, à leur famille et à la collectivité. »

En 2008, le gouvernement ontarien a promis de réduire la pauvreté infantile de 25 pour cent d’ici 2013. Pourtant, à cause des budgets d’austérité et du sabrage des programmes et des services à la jeunesse, nous n’avons jamais été aussi en retard sur cet objectif.

Les membres du SCFP ont identifié quelques-unes des conséquences du sous-financement des services à l’enfance et à la jeunesse :

  • Il y a 393 000 enfants ontariens qui vivent dans la pauvreté, soit un sur sept. (Campagne 2000)
  • Des 412 998 personnes qui ont eu recours aux banques alimentaires ontariennes en mars 2012, 159 918 étaient des enfants. (Banques alimentaires ontariennes, 2013)
  • On compte 9 600 familles sur la liste d’attente du programme qui aide financièrement les familles à prendre soin d’enfants souffrant d’un handicap physique ou intellectuel. (Rapport du vérificateur général de l’Ontario, 2011)
  • Jusqu›à 795 000 enfants et jeunes ontariens ont besoin de services en santé mentale, mais seulement le quart en recevront; le temps d’attente moyen est de 12 mois. (Partenaires en santé mentale)
  • Les sociétés d’aide à l’enfance accusent un déficit de financement provincial de 50,6 millions de dollars, ce qui les force à sabrer les services et le soutien qui préviennent des cas de maltraitance et de négligence. (SCFP)
  • Près de 70 pour cent des mères d’enfants de moins de cinq ans travaillent, mais le nombre de places réglementées en garderie permet d’accueillir seulement 19 pour cent des enfants de 0 à 12 mois. (SCFP)

« Nous exhortons les députés ontariens à respecter l’engagement du Canada envers les enfants, en finançant adéquatement les services qui leur viennent en aide et qui assurent leur sécurité, leur santé et leur épanouissement », conclut M. Gonsalves. 

Possibilités d’entrevues et de photos, Queen’s Park, 20 novembre 2013 :

16 h 00 : photo, travailleurs SCFP en services sociaux, marches de Queen’s Park.

  

Pour en savoir plus, contactez : 

Aubrey Gonsalves, président du SCFP 2316, 416-294-7807

Mary Unan, service des communications du SCFP, 416-579-9701