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SCHREIBER, Ont. – La section locale 87 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente 13 employés municipaux de Schreiber, en Ontario, espère que la médiation lui permettra de négocier une convention collective équitable avec la direction municipale. Or, puisque celle-ci a continué de réclamer des reculs en conciliation, le syndicat prend au sérieux la possibilité d’une grève ou d’un lock-out.

« Nos membres ont fait des sacrifices par le passé, comme tous les citoyens de Schreiber, alors que la région vit des moments difficiles, explique Lisa Steenerson, conseillère nationale du SCFP. Nous faisons tout en notre pouvoir pour conclure une entente avec la municipalité. Et nous demandons aux citoyens de comprendre que, par le passé, nous avons sacrifié des hausses salariales pour conserver les emplois de nos membres. Or, le problème, cette fois-ci, c’est que le conseil municipal exige de réduire nos avantages sociaux, nos congés de maladie et nos vacances, en plus des nombreux sacrifices qu’ont faits nos membres au fil des ans. Il vient un point où tout cela devient intenable, où il faut se tenir debout pour obtenir des conditions de travail décentes. »

Le SCFP représente les cols bleus et les cols blancs de Schreiber. Ceux-ci fournissent tous les services municipaux. Les cols blancs s’occupent de la comptabilité, de l’entretien des bureaux municipaux, de l’application des règlements et des services récréatifs. Les cols bleus se chargent de tous les travaux publics (entretien des routes, déneigement et déglaçage), de l’entretien et de la réparation des trottoirs, des services d’aqueduc et d’égout, de l’entretien des égouts pluviaux, du cimetière (enterrements), de la maintenance de la machinerie municipale, etc.

« Un lock-out ou une grève mettrait en danger la sécurité des routes et de l’eau, ajoute Mme Steenerson. C’est pourquoi nous pressons les citoyens de demander à leurs élus municipaux de respecter leurs employés, de négocier une entente et d’éviter le conflit de travail. » (Coordonnées du conseil municipal : Don McArthur, maire), (807) 621-9970, mayor@schreiber.ca; Mark Figliomeni, conseiller, (807) 824-2711 ou (807) 824-2485; Bob Krause, conseiller, (807) 824-2711 poste 293 ou (807) 824-2292, ghkrause@sympatico.ca; Lorraine Huard, conseillère, (807) 824-2711 poste 291 ou (807) 824-2757; Patrick Halonen, conseiller, (807) 824-2711 poste 292 ou (807) 824-2999).

« Tout ce que demandent nos membres, c’est de continuer à prodiguer des services publics de qualité aux citoyens, comme ils le font sans interruption, sans conflit de travail, depuis 1981, souligne Mme Steenerson. Une grève ou un lock-out aurait des effets dévastateurs sur la municipalité et mettrait les familles dans l’eau trouble. Des services comme le centre récréatif fermeraient; la sécurité publique serait compromise. Enfin, tout cela entraînerait des coûts supplémentaires qui annuleraient les économies que le conseil municipal croit pouvoir réaliser en sabrant les avantages sociaux de ses employés. »

Mme Steenerson insiste sur le fait que les problèmes financiers de la municipalité sont dus en grande partie à l’incapacité de l’administration, pendant plusieurs années, de percevoir les taxes municipales impayées : « D’un côté, le maire et le conseil n’ont pas été en mesure de récupérer près de trois millions de dollars en taxes. De l’autre, ils veulent reprendre à nos membres leurs conditions de travail. Ce geste s’ajoute à l’injustice qui règne dans cette communauté, une injustice qui nous affecte comme employés et comme citoyens. »

Une séance de médiation aura lieu le 3 décembre 2013. Les employés ont déjà accordé à leur syndicat un mandat de grève unanime si cette séance ne débouche pas sur une convention collective équitable.

Pour en savoir plus, contactez :

Lisa Steenerson, conseillère nationale du SCFP, 807-345-1731
Robert Lamoureux, service des communications du SCFP, 905-739-3999