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Les syndiqués du Seaview Manor sont en séance de conciliation, aujourd’hui, avec l’aide du ministère du Travail.

Selon la conseillère nationale du SCFP Kathy MacLeod, plusieurs questions demeurent en suspens dans les négociations, « la plus grosse étant le fait que le nombre d’employés dans l’établissement est insuffisant, particulièrement du côté de l’alimentation, et, ce, malgré les promesses de l’employeur, maintes fois réitérées, qu’il embaucherait. Résultat : nos membres doivent régulièrement travailler en effectif réduit. De plus, ils ont énormément de difficulté à prendre des vacances ou des congés de maladie. Cette situation est intolérable pour eux; il faut la régler dès cette ronde de négociations. »

« Nous avons tenté plusieurs fois de régler ce problème avec l’employeur, explique Mae Smith, la présidente de la section locale 2094, mais il est impossible de trouver mieux que de ses solutions temporaires s’il n’embauche pas plus d’employés. Du point de vue syndical, on ne peut pas avoir une main-d’œuvre vraiment stable lorsque plus du tiers des employés ont un statut occasionnel. Pour régler ce problème, nous voulons avoir plus d’employés permanents et des horaires de travail prévisibles. »

« Avec un taux de chômage à 16 pour cent au Cap-Breton, ajoute Mme Smith, on peut sûrement trouver des gens qui aimeraient avoir un emploi syndiqué dans cet établissement. »