L’administration de l’Université de Guelph est en train de s’assurer d’un lock-out ou d’une grève le 3 octobre, selon la présidente de la section locale 1334 du Syndicat canadien de la fonction publique.
« Si l’administration négociait avec la même ardeur qu’elle met à effrayer les étudiants et le personnel, nous ne serions pas devant la possibilité d’un lock-out au début du mois prochain », a déclaré la présidente du SCFP 1334, Janice Folk-Dawson.
Mme Folk-Dawson réagissait à l’annonce que l’université a demandé et obtenu du ministère du Travail un rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation, ce qui déclenche un compte à rebours de 17 jours vers un lock-out ou une grève, à moins qu’une entente soit conclue d’ici là.
« Nos membres ne se laisseront pas intimider ainsi, a-t-elle ajouté. Cela ne les fera pas accepter une convention collective qui nuit à la qualité de l’éducation postsecondaire et à la décence d’emplois si essentiels à la qualité de vie à Guelph. »
Plus tôt cette semaine, les syndiqués ont accordé à leur comité de négociation, par une très large majorité, le mandat de tout faire, y compris la grève, pour obtenir une convention collective équitable.
« Il est temps que l’université reconnaisse l’apport de nos membres sur le campus et dans la communauté », a dit Mme Folk Dawson.
Le SCFP 1334 représente environ 235 ouvriers qualifiés, préposés à l’entretien et aux réparations et travailleurs des services à l’Université de Guelph. Ces syndiqués n’ont plus de convention collective depuis le mois d’avril.
Les principaux points en litige touchent à la charge de travail qu’entraîne le refus de l’université de pourvoir les postes vacants, aux retraites et à la sécurité d’emploi.
« L’université fait de la gestion par attrition, a expliqué la présidente du syndicat, et cette réduction du personnel entraîne une surcharge de travail qui affecte grandement la qualité des services que nous fournissons. »
Le syndicat doit rencontrer les négociateurs de l’université le 1er octobre, en compagnie d’un médiateur provincial.
« Nous comptons demeurer à la table aussi longtemps qu’il le faudra, a conclu Mme Folk-Dawson, pour conclure une convention collective qui sera équitable pour toutes les parties et qui protègera la qualité de l’éducation postsecondaire offerte à l’université, à condition d’avoir devant nous un partenaire prêt à négocier. »
Pour en savoir plus, contactez :
Janice Folk-Dawson
Présidente du SCFP 1334
519-766-8376
Dayn Gray
Conseiller national du SCFP
905-964-8552
Kevin Wilson
Service des communications du SCFP
416-821-6641