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Après avoir déclaré publiquement qu’il croyait possible une solution à la grève des employés municipaux qui dure depuis six semaines, le maire de Bonfield, Randall McLaren, a congédié cinq employés municipaux aujourd’hui. Il s’agit d’un geste de provocation visant à intimider les travailleurs, accuse le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les 16 grévistes.

« Il déclare publiquement qu’il a hâte de lire les offres syndicales et qu’il espère que celles-ci permettront de conclure une entente et d’enterrer cette grève, puis il se retourne et congédie le tiers de l’unité de négociation, explique Steve Boyle, conseiller national du SCFP. Pour cette nouvelle manœuvre, ce ne sont pas des offres qu’il recevra, mais une plainte devant le conseil des relations de travail. »

« Les sparages du maire ne mettront pas fin à la grève, poursuit-il; ils auront l’effet inverse. Malheureusement, c’est la communauté de Bonfield qui souffrira le plus du coup d’éclat du maire, puisque la grève s’éternisera et que les résidents devront se passer d’importants services publics. » Les travailleurs sont en grève depuis le 1er août.

Le maire prétend que, le 15 août, les cinq travailleurs congédiés ont empêché deux conseillers et d’autres personnes de quitter la salle paroissiale (elles tentaient de se rendre à une réunion « spéciale » qu’avait convoquée le maire à la dernière minute pour éviter que l’ensemble de la population y participe). Avant cette assemblée avortée du 15 août, qui devait se tenir à 16 h (alors que la plupart des résidents étaient encore au travail), le maire avait annulé plusieurs réunions. En fait, il n’y a pas eu d’assemblée publique depuis le mois de juillet. « Des résidents avaient eu vent de la réunion, raconte M. Boyle; ils s’étaient rendus à la salle paroissiale pour demander au maire de rétablir les services publics. Ce congédiement sans raison valable déplaira aux résidents. Le SCFP soutiendra pleinement ses membres et fera le nécessaire pour que ces travailleurs retrouvent leur emploi. »

« Le maire tente de casser le syndicat et d’intimider les travailleurs depuis le début, poursuit-il. C’est pour cela, pour se défendre, que nos membres sont en grève. Ce dernier coup d’éclat ne fera que prolonger le conflit. »

Pour en savoir plus, contactez :

Steve Boyle
Conseiller national du SCFP
 705-662-5975

James Chai
Service des communications du SCFP
 905-739-3999