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Rentrée scolaire à la suite d›énormes compressions dans le personnel de soutien, et ce n’est pas fini.

EDMONTON  – Demain, lorsque les enfants albertains feront leur rentrée scolaire, leurs écoles et leurs classes devront composer avec un nombre nettement inférieur d’employés de soutien, selon Carol Chapman, présidente du SCFP 3550 (Écoles publiques d’Edmonton).

« Notre arrondissement scolaire a congédié un nombre record d’employés en juin, pour compenser le manque de financement accordé par Alison Redford, explique Mme Chapman. La réduction du financement fera augmenter le nombre d›élèves par classe et réduire les programmes de soutien éducatif offerts à tous nos élèves. »

Selon Mme Chapman, le gouvernement progressiste-conservateur a forcé les écoles à faire moins avec moins. « Ce n’est pas ce que méritent nos élèves et leurs parents! », lance-t-elle.

La présidente du SCFP-Alberta, Marle Roberts, affirme qu’il y aura 350 aides-enseignants, préposés à l’entretien et gens de métier de moins dans les écoles publiques d’Edmonton que l’année dernière : « Dans chaque division scolaire de la province, ou presque, on licencie des enseignants et du personnel pour compenser la promesse brisée d’Alison Redford, celle d’accorder à l›éducation un financement stable. »

Selon Mme Roberts, son syndicat, qui représente près de 9 000 employés de soutien à travers la province, a constaté d’importantes compressions au printemps et s’attend à ce qu’il y en ait d’autres cet automne : « Les écoles attendent les chiffres officiels d’inscriptions avant de finaliser l’embauche de personnel. Nos membres s’attendent au pire. Or, sans ces employés, nos écoles seront plus sales et moins sûres, en plus de fournir moins de soutien aux élèves et aux enseignants, alors que ces derniers seront moins nombreux. Ce problème ne concerne pas uniquement les employés mis à pied; notre réseau scolaire s’effondre et tout le monde en paie le prix. »
  

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Lou Arab
Conseillère en communications
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