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BONFIELD – Après avoir annulé plusieurs assemblées publiques du conseil, dont la dernière prévue pour mardi soir dernier, le maire de Bonfield a convoqué une réunion extraordinaire pour aujourd’hui, le jeudi 15 août, à 16 h (lorsque la majorité des résidents de Bonfield seront au travail) pour planifier l’embauche de briseurs de grève.  Cette mesure prolongera la grève, a averti le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les 16 travailleurs municipaux de Bonfield.

« Le maire agit de manière sournoise et fuyante dans toute cette situation, a affirmé Steve Boyle, conseiller syndical du SCFP.  En effet, il a annulé plusieurs assemblées publiques au cours des dernières semaines pour empêcher les gens de parler des mesures qu’il a prises et qui ont mené à la grève.  Aujourd’hui, sournoisement, il convoque tout à coup une assemblée extraordinaire pour 16 h, lorsque la plupart des résidents sont au travail, pour planifier l’embauche de briseurs de grève. »

« Le maire a parlé de la nécessité d’une période de réflexion après avoir obligé les travailleurs à déclencher la grève et maintenant il veut embaucher des travailleurs de remplacement, ce qui prolongera la grève, a poursuivi M. Boyle.  Comment cette mesure permettra-t-elle de résoudre le problème?  Au contraire, ce dernier coup d’éclat ne servira qu’à échauffer encore davantage les esprits.  Un jour ou l’autre, le maire et le conseil, qui ont obligé les travailleurs à ériger des piquets de grève et empêchent les gens de recevoir les services publics dont ils besoin, devront rendre compte de leurs actions aux citoyens. »

Les travailleurs sont en grève depuis le 1er août pour obtenir une convention collective équitable. En plus d’exiger des concessions, dont la sous-traitance de services publics, le maire a menacé d’imposer de nouvelles conditions de travail, ce qui a poussé les travailleurs à la grève.  « Maintenant, il évite de faire face à la population en organisant des réunions à des heures qui ne conviennent pas aux résidents pour éviter d’entendre parler de la grève.  La seule façon de mettre fin au conflit est de revenir à la table de négociation – en évitant le public, en annulant des réunions et en embauchant des briseurs de grève, il ne fera que prolonger la grève et aggraver une situation déjà brûlante. »

Pour en savoir plus :

Steve Boyle
Conseiller syndical du SCFP
705 662-5975

James Chai
Communications du SCFP
 905 739-3999